Le « Belle Rose » est parti du port d’Antalaha vers 16h le vendredi 20 février à destination de Toamasina. Il a pris l’eau dans la même nuit selon les témoignages d’une jeune fille qui a survécu au naufrage.
Des gilets de sauvetage ont été distribués, a-t-elle raconté. Et tous se sont précipité sur un radeau de fortune. Les premiers à périr étaient les hommes poursuit-elle, à cause de la faim car il n’y avait rien à manger et tous étaient agrippé à ce radeau, une partie du corps dans l’eau. Ce n’est que le lundi 23 février que des « lakana » ou piroguiers les ont repérés et leur ont porté secours.
Apparemment, le nombre de passagers à bord du « Belle Rose » était beaucoup plus important part rapport à ce qui avait été annoncé ici auparavant. Ils seraient dans la cinquantaine et c’est environ la moitié qui a survécu souligne la rescapée. L’autre moitié a disparu.
Quatre commerçants ambulants, disparus
Le naufrage du caboteur « Belle Rose » au large de Maroantsetra n’a pas encore livré tous ses morts. Quatre (4) « mpivaro-mandeha » ou marchands ambulants qui sont montés à bord du « Belle Rose » sont portés disparus dans le naufrage du caboteur. Leurs proches lancent des appels aux populations côtières de cette partie Nord-Est, à propos de ces « mpivaro-mandeha » dont ils sont sans nouvelle. Des informations permettant de les identifier ont été transmises et relayées par la radio nationale et les radios locales.
Jusqu’à présent, seuls deux morts ont été retrouvés en plus de la vingtaine de survivants. Parmi ces deux morts jetés par les vagues, la tête d’un « vazaha ».
Recueilli par Valis
