Madagascar a obtenu le prix d’engagement politique (political leadership) et de la meilleure coordination de la lutte contre le VIH/SIDA.
Ce fut lors de la réunion de la Banque mondiale sur l’approche multisectorielle à Kigali (Rwanda) en juin 2007.
Pendant une rencontre avec les journalistes, hier, le Secrétaire exécutif du CNLS (Comité National de lutte contre le VIH/Sida), Fenosoa Ratsimanetrimanana, a mis en exergue les acquis durant le premier trimestre 2007. En fait, tout est mis en place, mieux, mis en œuvre. Le cadre juridique de la lutte, qui vise en tout et surtout les droits des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ainsi que leurs proches a déjà bénéficié d’un décret d’application. Reste le plan de vulgarisation qui est en cours d’élaboration en vue d’élargir la frange de population connaissant les textes et d’en assurer leur application effective.
Communication et sensibilisation
Des événements au niveau national ont été des occasions pour les intensifier encore plus et atteindre un public plus large. D’autres, d’ailleurs sont prévus pour le deuxième semestre.
Affiches, dépliants, messages publicitaires, concernant divers thèmes de la lutte contenant les messages publics. Deux lignes téléphoniques d’écoute gratuite sont actuellement opérationnelles : une ligne Celtel (123) et une ligne Orange (03232 03210).
En moyenne, 50 appels par jour demandent des renseignements et des informations. Sept autres « écoutants » sont en cours de recrutement pour renforcer l’équipe « Allo Fanantenana. » De plus, les cinq Unités mobiles de vidéo (UMV) ont été achetées pour promouvoir la communication de proximité. Jusqu’à la fin de l’année, 10 UMV couvriront 490 communes, et ce gérées par le CNLS.
Enfin, 4000 radios-manivelles ont été distribuées depuis 2006 et 4000 groupes d’écoute mis en place, essentiellement à l’usage des illettrés.
