Contrairement aux attentes des connaisseurs et des observateurs, la société civile ou du moins une partie, a décidé de répondre aux appels pour la constitution du Conseil économique et social (CES) qui a été très critiqué dans sa forme et dans sa composition. Bruno Razafinimanana a été porté par des formations civiles qui se prévalent de la Plateforme, président du CES. Ce fut lors d’une réunion qui s’est déroulée ce mercredi 18 novembre 2009 au Palais des sports à Mahamasina. Les 32 membres qui doivent siéger dans le quota de la société civile sont également fixés.
En tout cas, aussitôt la fin de la réunion, un leader de l’association Access Zon’Olombelona a refusé et dénoncé la représentativité de Bruno Razafinimanana. Il a notamment fait remarquer que l’assemblée qui était réuni à Mahamasina n’est pas crédible ; « où sont les CCOC ou la vraie plateforme présidée par Lalao Randriamampionona », s’insurge-t-il ?
Le SEFAFI a déjà déploré la composition et la formulation du CES. Madeleine Ramaholimihaso a surtout refusé que le CES soit une chambre dominée par, et où siègent des politiques qui se cachent derrière la société civile soit en tant que président d’Ong ou d’association ou groupement professionnel ou économique. Les mouvances politiques ont effectivement, selon les textes qui organisent le CES, 10 représentants chacune dans ce conseil ; ce qui fait un total de 40 aux politiques et 32 aux vrais membres des sociétés civiles.
Recueilli par Valis