C’est un peu la panique dans certains états-majors politiques devant l’idée qui se répand contre la candidature aux élections des personnalités qui auront bénéficié de l’amnistie. Ils sont en effet nombreux ces candidats déclarés ou non qui aspirent à ces mesures d’amnistie pour pouvoir se présenter devant les urnes. L’idée de « ni, ni, élargi » est encore plus élargi qu’on ne le pensait, sussure-t-on. L’ESCOPOL avait déjà lancé cette idée d’octroyer l’amnistie après que les personnalités concernées aient reconnu leur faute et ce regroupement avait alors suggéré que les bénéficiaires de l’amnistie ne se présentent pas à un mandat électif, voire n’exercent pas de fonction de direction dans les affaires publiques.
Selon Maître Willy Razafinjatovo, alias O Lala, ce sont des trouillards qui véhiculent ces idées pour éliminer les adversaires. Maître O Lala s’est insurgé sur une radio privée ce lundi 04 février, contre cette discrimination et forme d’exclusion comme il la qualifie qui pénaliserait aussi bien le candidat que l’électeur dit-il. Il explique que l’amnistie efface les faits et peines et donc blanchit le bénéficiaire ; donc on ne peut priver de la sorte le citoyen qui a recouvré tous ses droits d’en jouir, y compris celui de se porter candidat. Ce serait amoral en quelque sorte.
