Au moins trois individus sont accusés du vol d’une valise contenant 16 649 600 Ar. Cette somme appartenait à l’employeur de N., la jeune femme qui est également la principale soupçonnée. A noter que l’employeur en question est un individu au patronyme asiatique. Hier à la barre, les accusations avancées par le plaignant affirment que « la disparition des millions a fortement coïncidé avec le désengagement de N. de son poste à l’époque ». La victime du vol s’appuie également sur l’hypothèse crédible de l’enrichissement subite des proches de N. quelque temps après la perte de son argent. Pour cela, l’avocat du propriétaire des devises exige la même somme à titre de dommages-intérêts
Sans fondement
Pour le défenseur des prévenus, « il est impossible que des femmes aient pu subtiliser à elles seules cette valise bourrée d’argent. » De plus, il s’interroge sur le retard de l’accusation. Car ce n’est qu’au bout de huit mois que l’accusateur s’est manifesté. Pour cet avocat, « le fait d’élever des cochons ou de devenir bouchers n’est que le signe d’un effort personnel pour améliorer sa condition de vie ». Pour lui donc, « la poursuite contre les auteurs présumés du vol de devise est sans fondement ». D’ailleurs, il dispose d’une pièce à conviction confirmant l’authenticité des métiers d’éleveur ou de bouchers de ces derniers. Le verdict sur cette affaire palpitante sera connu dans le courant de la semaine prochaine.