Une conférence internationale sur le contrôle, mais aussi pour son élimination, aura lieu les 28, 29 et 30 mai 2008 au ministère des Affaires étrangères. Elle sera organisée par le ministère de la Santé et du Planning familial, conjointement avec la direction des urgences et de la lutte contre le paludisme, et enfin son partenaire
« Roll Back Malaria ».
Quid de l’épidémie dans l’île…
On sait que le paludisme reste une des maladies qui entraînent le plus grand nombre de morts à Madagascar.
Comme tout pays tropical, les vingt-deux régions de la Grande-île comportent un foyer de paludisme. La région Est est la plus touchée ainsi que le Sud. Les Hautes terres ne sont pas non plus à l’abri malgré un taux relativement faible. Déjà des centaines de milliers de personnes pourtant traitées dans des Centres de santé de base (CSB) ont été emportées par le paludisme.
Les adultes sont les plus vulnérables. Leur nombre s’élève à quelque 200 000 contre 100 000 pour les enfants de moins de un an. Toutefois l’Etat a déjà adopté une stratégie nationale de lutte contre le paludisme en 1998. A cela s’ajoute l’enveloppe présidentielle des Etats-Unis avec 17 millions de dollars allouée au MSPFPS pour lutter contre cette maladie.. Mais on note aussi un don de moustiquaires dotés d’insecticides aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans. Il est associé à la distribution de chloroquine dans les CSB.
Réduire de moitié
Le résultat a été encourageant puisque le taux de prévalence du paludisme au pays affiche une nette diminution ces trois dernières années. Sous l’impulsion du programme américain, Madagascar s’engage donc à réduire de moitié le nombre des victimes du paludisme aux côtés de quinze autres pays africains.
Pour le moment, la meilleure stratégie consiste à sensibiliser la population à supprimer les broussailles et marécages autour des lieux d’habitation.
