- Gothlieb saura-t-il sur quel pied danser ?
Tout a commencé par l’élection de Dama parmi les députés à Tsimbazaza en 1991. Puis, Bodo ou encore Rossy et tout récemment, il y eut la participation de Babaique, Justin Vali, Gothlieb à des élections par voie d’urne,... La carrière artistique peut-elle mener à tout ?
Il y a quelques jours, on a annoncé que Gothlieb fait partie de la cellule de communication du parti TIM. Après les polémiques concernant son élection comme conseiller municipal à Talatamaty sous la couleur du parti présidentiel qui a failli lui coûter son poste d’animateur du fameux émission « Kidaona maraina », voici que l’artiste s’est engagé pleinement dans une carrière politique. L’on se demande si la carrière artistique peut mener à tout car si l’on se réfère au cursus de ce talentueux humoriste et non moins excellent chanteur interprète, on s’étonne de ce choix qui est décisif quant à la suite de sa carrière. C’est vrai que « tout chemin mène à Rome » mais c’est selon ses objectifs et la manière dont on gère les choses. Entre une carrière artistique « aléatoire », c’est selon, et une carrière politique qui mène souvent vers un « recul » en matière de créativité, l’on se demande si Gothlieb pourrait assurer en même temps sa carrière artistique et son rôle de médiateur, en étant animateur de l’émission radiophonique « kidaona maraina », et l’engagament qu’il vient de prendre en assurant la communication du TIM.
Saurait-il faire la part des choses dans chacune de ses « fonctions » ?
Si l’on se réfère à l’histoire, que ce soit pour Dama ou Bodo ou autres artistes qui ont « taté » le terrain, on a remarqué que s’immiscer dans les affaires politiques n’est pas pour autant facile à gérer. Une situation qui aboutit à un certain désintéressement des fans. En ayant choisi de faire le métier d’artiste, plusieurs paramètres ont été déjà connu d’avance, vu la conjoncture ainsi que le système en vigueur.
Le public a son mot à dire
Il est clair que c’est facile d’utliser sa popularité pour faire passer des messages mais il serait difficile de surmonter le revers de la médaille, et surtout quand on a à faire avec un parti, en pleine crise.
Gothlieb est-il tombé sous le charme du pouvoir pour avoir accepté un tel « offre » ?
Nul n’ignore la tragique histoire de Rossy du temps où il fréquentait de près le parti au pouvoir. Cet artiste, tant aimé et très populaire pour les malgcahes a dû abandonner le pays et ses fans à cause d’une crise qui a mal tourné. En sachant faire la part des choses, il est évident que ses gestes ont été interprétés autrement, et on connaît la suite. Quoi qu’il en soit, tout est question de « choix ». Et à chacun de supporter les conséquences.
Loin des périodes de propagandes où les artistes font leur travail comme tant d’autres prestataires, le fait d’intégrer un parti et de parler en son nom n’est pas du tout pareil. « Kidaona maraina » connaîtra-t-il enfin son sort ? Tout comme « karajia » qui n’était même pas allé jusqu’à l’extrême.
L’avenir nous le dira !
