Le déballage du président de la Commission défense et sécurité au sein du Conseil supérieur de la transition, Alain Ramaroson, sur ce que nous qualifierons d’affaire Nadine Ramaroson pour ne pas attirer la foudre de qui l’on sait, continue de préoccuper le gouvernement. Il est à rappeler que le vendredi 28 septembre dernier, Alain Ramaroson a de nouveau porté sur la place publique les suspicions de la famille sur ce décès tragique de Nadine Ramaroson. Il a cité des noms que d’une manière générale, la presse s’est volontairement empêché de reproduire dans leurs informations, et ce pour éviter d’être la cible ou d’être accusé de diffamation ou d’affirmation gratuite.
Malgré ces précautions, certains se sont sentis visés directement par les articles de presse et ont vite fait de réagir. Pire ou mieux, c’est tout le gouvernement qui par un « fampitam-baovao » ou une circulaire/communiqué, au lieu de s’en prendre à Alain Ramaroson qui a tout récemment encore sur une radio privée expressément cité un nom, met en garde la presse et accessoirement tout citoyen afin qu’ils s’abstiennent de dénigrer ou d’accuser des dirigeants ou des officiers des forces de l’ordre. Le gouvernement souligne que la liberté de presse est régie par des dispositions de la loi qui préservent la liberté et l’intégrité des personnes. Il rappelle aussi qu’un individu jouit de tous ses droits et libertés tant qu’il n’a pas été l’objet de condamnation définitive du tribunal.
Dans l’incapacité en fait de résoudre cette affaire Nadine Ramaroson que son oncle et sa famille ne veulent pas laisser dans le flou, le gouvernement déclare s’en remettre entièrement à la Justice souveraine pour mettre tout cela au clair. Une mise en garde contre Alain Ramaroson ou contre la presse et les journalistes ? Ou un appel à la Justice pour qu’elle prenne ses responsabilités devant les accusations répétées contre des individus dénoncés mais qui n’ont pas été inquiétés jusqu’à présent ? Ci-après le « fampitam-baovao ».
- FAMPITAM – BAOVAO -
Fanambarana avy amin’ny Governemantan’ny Tetezamitan’ny Firaisam-pirenena
Manoloana ny firongatry ny fiampangana am–pahibemaso, tsy arahina porofo, ny Mambran’ny Governemantan’ny Tetezamita ny Firaisam-pirenena sy tomponandraikitra ambony amin’ny Fitondrana ary mpitandro ny filaminana, tato ho ato, ny Governemantan’ny Tetezamitan’ny Firaisam-pirenena dia misarika ny sain’ny besinimaro, ny olom-pirenena sy ny mpanao politika ary mampahatsiaro fa :
tany tan-dalàna i Madagasikara ka ny fahalalahana maneho hevitra sy ny fahalalahana amin’ny asa fanaovan–gazety, voalazan’ny and - 10 ao amin’ny Lalampanorenanana dia tsy tokony hoentina hanitsakitsahana ny fahafahana sy ny zon’ny hafa ;
anisan’ny zon’ny hafa goavana, voalazan’ny and-13 ao amin’ny Lalampanorenana indrindra, ny tsy ahazoana milaza olom–pirenena iray ho meloka sy anonontononana ny anarany ary anohitohinana ny haja sy ny voninahiny raha tsy efa misy didim-pitsarana raikitra manambara fa meloky izy amin’ny fanitsahan-dalàna ahiahiana azy.
Ny Governemantan’ny Tetezamitan’ny Firasam-pirenena dia mametraka ny fahatokisany tanteraka ny Fitsarana Malagasy amin’ny fikarohana ny marina mikasika ireo zavatra iampangana voalaza etsy ambony.
Antananarivo, faha 02 Oktobra 2012
Ny Governemantan’ny Tetezamitan’ny Firaisam-pirenena
