C’est officiel. « Tiako I Madagasikara » (TIM) tiendra son congrès national le 21 mai prochain au Palais des Sports de Mahamasina. Le bureau politique conduit par le président par intérim, Yvan Randriasandratriniony a fixé cette date lors d’une réunion qui s’est tenue hier au siège du parti, au Magro d’Ankorondrano. Environ 5.000 participants dont des parlementaires, des maires et des simples membres du parti sont attendus à ce congrès. L’annonce de cette date ouvre une autre course qui promet d’être acharnée au sein du TIM. Car elle aura comme point d’arrivée, non plus la présidence du Sénat, mais le fauteil de président du bureau politique du parti. L’enjeu de cette course est de taille car être membre du bureau politique du parti majoritaire, c’est avoir une certaine considération au sein de la société. Le porte-parole, le député Louis Bernard Rakotomanga a souligné hier, que l’élection des nouveaux membres du bureau politique sera le principal ordre du jour de ce congrès. « C’est pour mettre fin à une période transitoire que traverse la direction du parti à l’issue des dernières Législatives », devait-il indiquer.
- Des changements en vue
A entendre ce porte-parole du TIM, des changements seront apportés à la composition et à la structure du bureau politique de ce parti. Le nombre des vice-présidents serait réduit à quatre s’il est actuellement de six dont un par province. Le poste de secrétaire général actuellement occupé par Ivohasina Razafimahefa qui a succédé après plusieurs mois de vacances à Me Jacques Sylla sera par contre maintenu. Reste à savoir si l’actuel numéro Un du parti, Yvan Randriasandratriniony sera confirmé à sa place. En tout cas, la composition du bureau politique du TIM a connu des changements au lendemain des Législatives du 23 septembre 2007. Yvan Randriasandratriniony a été nommé président par intérim. Après la fuite de Joseph Yoland (vice-président pour Antsiranana) et l’expulsion de Jean Clément (vice-président pour Mahajanga), Cécile Manorohanta (ministre de la Défense) et Zafilaza (2e vice-président de l’Assemblée nationale) ont été nommés pour combler le vide au sein du bureau politique. Et après la démission de Yves Aimé Rakotoarisoa (vice-président pour Toliara) et de Zenaïde Marie Lechat (vice-présidente pour Fianarantsoa), Tsitohery Avison André (3e vice-président de l’Assemblée nationale) et Randimbisoa Jean Chrysostome (récemment élu sénateur pour la région d’Amoron’i Mania) ont fait leur entrée au sein de l’instance dirigeante du TIM.