La Covid-19 a eu un fort impact sur l’enseignement dans les universités publiques. Le challenge actuel pour les établissements est de gérer en parallèle trois années académiques, soient 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021.
Officiellement, l’année universitaire 2019-2020 a débuté le 2 novembre dernier. La prochaine année académique est prévue débuter au mois de mars 2021 si aucun changement n’est annoncé par le ministère, pour éviter un trop grand décalage. Le programme devrait être ainsi bouclé en cinq mois pour cette année, une durée jugée trop courte et insuffisante par les étudiants. Ce calendrier n’est toutefois pas encore confirmée par le Ministère de l’Enseignement supérieur.
Le retard cumulé suite aux grèves successifs des enseignants et la fermeture des établissements durant la crise de Covid-19 n’a pas arrangé la situation au niveau de plusieurs facultés qui tardaient déjà à finir l’année académique précédente.
Allègement de programme
Quelques facultés ont démarré l’année universitaire 2019-2020 à la date annoncé par le gouvernement, le 2 novembre dernier. Pour d’autres, ils sont encore en attente des résultats des examens de l’année universitaire 2018-2019. Ils devront par la suite enchainer directement avec l’année universitaire 2019-2020. C’est le cas de l’école Polytechnique de Vontovorona où seuls 4 départements sur 17 existants ont pu commencer l’année universitaire 2019-2020 au début du mois. Quant aux nouveaux bacheliers 2019, les étudiants en première année n’ont pas encore fait leur rentrée.
« Nous redoutons la décision du Ministère de raccourcir et d’accélérer l’année universitaire 2019-2020. On nous parle d’un allègement probable de programme mais nous nous sentons léser et cela ne nous rassure pas », confie Tokinambinina Andrianjanaka, un étudiant.
Vos commentaires
Excusez-moi , mais les foza n’ont rien à foutre des universités gasy !
Et d’ailleurs qu’est-ce qu’ils en savent , les foza , de l’enseignement supérieur !
in fine Andry TGV est le meilleur, chapeau l’artiste, hier il y avait 3 sujets à commenter ,
Qui disait que les Malgaches est un peuple émotif, facile à manipuler... il suffit de divaguer sur des sujets émotifs , et voilà ils oublient les Tantsaha et les salariés...Mpikarama, Mpiasatany disait l’autre... t’as capté ou pas ???
Cher TGV, maintenant tu sais ce qu’il faut faire, tu réhabilites ou renoves le rova d’Alasora, le rova d’ambohimanga... et voilà tu seras assuré d’un second mandat
Tu crées un Musée et des évènements sur Rangita , Rafohy,et d’Andriambelo , et un 3è mandat te sera promis... bravo l’artiste
nez-gros,
Une chose que t’oublies, le nombre de commentaires ne veut pas forcement dire que Andry TGV comme tu dis a raison. La majorité des commentaires voir toutes sont hostile à lui.
Logiquement, tous ces gens votent contre. Tu piges ou pas ?
en fait il faut réduire le nombre de commentaires significatifs de moitié car ceux de Isandra sont à mettre là où je pense, et qu’en plus Betoko est absent depuis 2 jours maintenant, il n’y a donc que 47-48 de valables sur les 95.
Un coup de blues ?
L’Université d’Antananarivo a été fondée au début des années 1960 .
Au départ les cours avaient été dispensés dans des édifices publics dispersés dans la capitale .
Le campus d’Ankatso était inauguré en 1964 .
Cette université flambant neuve s’appelait "Fondation Charles de Gaulle" .
Dans le premier paragraphe de son statut se trouve ce beau passage :
"Pour le rayonnement de la culture française à Madagascar"
[Ou "dans l’Océan Indien" , peut-être , je ne me souviens plus très bien ! Ma mémoire a la fâcheuse habitude de corriger les citations selon ses propres goûts . Quoique , en cette occurrence précisément , j’aurais préféré , et de loin , cette version-ci : "Pour le rayonnement des cultures française et malgache dans l’Océan Indien"].
Je ne vous raconte pas la beauté et la magnificence du campus d’alors : vous ne me croirez pas !
Par contre , je vous révèle que le corps enseignant dans cette université flambant neuve était ce que l’on trouvait de mieux dans le système français de l’époque .
Je ne connais pas très bien les grades et les titres des personnels respectifs des fac de droit et des lettres , ainsi que de médecine et de l’ENSA [Ecole Nationale Supérieure Agronomique].
Mais , mes aïeux ! les enseignants à la fac des sciences étaient des top !
Des anciens d’Ulm ! d’ X !
Et même un ancien assistant du Prince Ringuet [un Nobel de physique !] .
Po-po-pop ! De très nombreux gros calibres à ne plus savoir quoi en faire !
Im-pres-sion-nant !
L’Île Maurice , l’ïle de la Réunion , les Comores , le Kenya entre autres ... envoyaient leurs étudiants à Tana .
Et même des jeunes Métropolitains , tiens ! Interrogés sur le pourquoi de leur présence à Mada , ces derniers répondaient qu’ils préféraient les amphi de cette université malgache aux amphi sur-bondés de la Métropole .
Mais voilà ! en 1973-74 ces brillants esprits qui enseignaient dans cette université étaient partis .
Et ce qui devait arriver à cette université de Tana arriva .
Vous voyez comment elle est , cette université , à l’heure actuelle .
Juste une petite precision...E.N.S.A avait vu le jour en 1963. La premiere Grande Ecole de l enseignement superieur a Madagascar...
Il y a fort longtemps, 3 endroits où les parents aimaient se promener avec leurs enfants les WE :
Aéroport Arivonimamo (puis Ivato après)
Ankatso (université)
Pont Sisaony sur la route d’Antsirabe
....
Bonjour Shalom,
Une petite question : le pont de Sisaony que vous citez est-il celui qui se trouve à Tsiafahy, non loin du lac Ambatofotsy ?
Sans doute, dans ce cas, est-il question de l’ancien pont aujourd’hui effondré, le nouveau le dominant à quelques mètres de là mais ne présentant aucun intérêt pour une promenade dominicale. Au bord de la route, on y vend des fraises à la belle saison et, lors des week-ends de Pâques et de la Pentecôte, il y a foule (les Antananariviens aiment pique-niquer au grand air !). Je n’ai malheureusement jamais osé acheter ces fraises vendues à profusion : mes proches m’ont toujours assuré que ces fruits délicieux ne présentaient aucune garantie sanitaire... Mon aîné se permettait même de parler de ’’fraises pipi’’ (pour ne pas dire autre chose...). Si vous pouvez me confirmez tout cela, je vous en remercie sincèrement.
Arsonist,vous vous sentez pas responsable de cet état ;On connait déjà votre réponse :c’est pas ma faute, c’est toujours les autres ,n’est-ce pas ?
Les élites irresponsables va !
Mais oui , saint-augustin vil colonialiste attardé qui s’approprie les bonnes terres des natifs d’Anakao et des environs !
Mais oui , je suis le seul et unique "responsable de cela" .
Hein ! Quoi ? "De cela" ? De quel "cela" ?
Et "élites" ? Quelles "élites" ?
Moi , arsonist , un ancien membre des équipes de nettoiement des salles , des amphis , des bureaux , des couloirs , des escaliers et des toilettes ; moi , je suis membre de l’élite gasy selon ce saint-augustin vil colonialiste attardé ?
Qu’est-ce qu’il est méprisant à l’endroit de l’élite gasy , ce saint-augustin vil colonialiste attardé ?
Me prendre moi , arsonist , pour un membre de l’élite gasy !
Et par voie de conséquence , quel mépris pour tous les Gasy !
Question : est-ce qu’on peut guérir de la maladie d’être un vil colonialiste attardé ?
Apparemment ce n’est pas facile-facile !
Eh oui...
Tout ça, c’était avant...