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Société

Les populations des bas quartiers et les pauvres

Un véritable problème

mardi 7 avril 2009 |  1508 visites  | Valis

Du point de vue de certains représentants de sociétés civiles invités au Centre de conférences internationales les 2 et 3 avril 2009, les assises nationales de la sorte sont nécessaires. Cependant, celles-ci ont été réalisées dans la précipitation si l’objectif était de trouver le chemin de la stabilité et les solutions durables aux divers problèmes du pays.

Ces critiques déplorent que les véritables problèmes que constituent les populations vulnérables de l’île et en particulier les populations des bas quartiers n’y ont pas été suffisamment représentées. C’est ce qu’a déclaré Rakotondrasoa Joseph, président de l’association « Iray Manjaka sy ny ambany tanàna ». Il indique que ces populations ont l’impression d’avoir été quelque peu mises à l’écart. Or, poursuit-il, elles ont été à chaque crise, les moyens et les victimes de toutes les luttes populaires. Mais à aucun moment, elles n’ont jamais eu de vrais porte-paroles dans aucun régime.

Cette fois encore, ils craignent que faute d’intérêt accordé à ces populations, ceux qui sont au pouvoir tombent dans les mêmes erreurs que les précédents gouvernants. En tout cas, Rakotondrasoa Joseph est persuadé que les populations vulnérables ont des solutions à leurs problèmes et qu’il faut se mettre patiemment à leur écoute.

Toujours aux premières loges

On doit avouer que les populations des bas quartiers et les jeunes et hommes valides de cette classe sociale ont toujours servi de chairs à canon à toutes les luttes de la Place 13 mai. Ils ont toujours été les premiers arguments des hommes politiques. Et ils ont toujours été les premiers à être approchés par ces hommes politiques qui ont besoin de force de frappe. Et depuis quelques années, les femmes issues de cette classe sociale sont aussi exposées à de telles manœuvres.

Le micro crédit ?

Les initiatives économiques et financières à l’endroit des populations à bas revenus, il faut l’admettre, les maintiennent dans des situations inextricables. Les ménages pauvres n’ont accès à aucun financement qui leur autorise de sortir de leur pauvreté. Rares sont ceux qui avec un crédit de Ar.30 000, voire Ar.60 000 améliorent dans la durée leur revenu et leur niveau de vie.

Or la mondialisation et l’ouverture du pays leur offrent de nouveaux besoins, surtout que la floraison des nouveaux riches leur donnent l’impression d’être abandonnés à leur sort de miséreux et misérable. Bref, ces catégories sociales demeureront un véritable problème si jamais elles ne sont pas considérées de leur point de vue, et non du point de vue des technocrates ou des politicards ou des économistes et autres financiers dont les motivations sont davantage les bénéfices immédiats plutôt que les questions de société.

3 commentaires

Vos commentaires

  • 7 avril 2009 à 18:40 | bema (#882)

    io no tokony jerena akaiky de anaovana asa haingana , hita mivaingana ,hatram zay de mbla eo fona ireo olona ireo , ASA NA MISY MPITONDRA AFAKA MIPETRAKA 1 MIN FOTSINY AMIN NY TOERANA MISY REO OLONA REO

    • 8 avril 2009 à 04:03 | fiadanana (#303) répond à bema

      Amiko ny micro crédit uniquement tsy hahavita hampiakatra ny fari piainan ireo olona ireo.

      Il faut toute une série d’actions combinées entre autres :

      1- identification ny zavatra tiany hivelomana.
      2- formation professionnelle mifanaraka amin izay demande izay.
      3- en meme temps, tsy maintsy misy programme social mi accompagner azy mandritra ny apprentissage ny : sakafony, quitte a fabriquer des logements sociaux sur les sites de formation pour minimiser les couts et les temps de déplacement
      4- rehefa vita formation izy ka mahay tsara dia izay vao accompagner na amin ny resaka financement
      5- dia asiana suivi ny ligne de crédit nomena azy ary asiana calendrier mikasika ny amortissement.

      Et il faut que les gens qui ont les moyens achetent leurs produits, et que la chambre de commerce aide vraiment a ce qu’ils puissent exporter leurs produits.

      IL NE FAUT PAS SOUS ESTIMER LES EMPLOIS. CHAQUE EMPLOI EST BON.

      Dia io resaka fifanaratsiana amin ny razana io tokony hatsahatra tanteraka hialana amin ny frustrations

  • 7 avril 2009 à 21:33 | poiuyt (#584)

    Ireny ve no atao hoe « foza orana » ?

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