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Le vendredi 29 octobre 2010 de 9 heures à 11heures 30 à l’Alliance française d’Antananarivo, une table ronde sera organisée pour faire la restitution de l’étude sur l’exclusion scolaire mais surtout pour permettre aux différents acteurs (agents onusiens, ministères, chefs fokontany, directeurs d’école, associations) d’échanger sur les stratégies pour réduire celle-ci. Une étude récente montre que le nombre des enfants exclus du système scolaire a augmenté au moins de 35% à Antananarivo, la capitale, là où le nombre d’Ong est important car ce sont ces Ongs et autes associations qui ont pris en charge ces rebuts du système scolaire. Qu’est-ce à dire pour ce qui est des périphéries et des autres centres urbains et surtout ruraux où on doit admettre que ce type d’associaiton ou d’Ong est moins nombreux ou dispose de peu de moyens ?
Pour l’État malgache, l’éducation est une des priorités gouvernementales d’où les mesures prises pour la scolarisation des enfants en âge scolaire dont les constructions de salle de classe, la dotation des kits scolaires… Mais, même si le ministère de l’Éducation Nationale avance le chiffre de 90% de taux d’accès à l’école, de nombreux enfants restent en marge du système scolaire. Parmi ces exclus figurent des enfants de la Capitale qui sont en situation de rue, travailleurs, issus de familles démunies… Les données recueillies aupres de la CISCO Antananarivo-ville font état, pour l’année scolaire 2009-2010 et au niveau des 6 zones d’administration pédagogique, d’un taux d’accès en CP1 de 83,07% et d’un taux d’accès en classe de 6ème de 33,74%. De ces données chiffrées, on en déduit que des enfants en âge scolaire ne sont pas encore scolarisés en première année du primaire contrairement aux textes en vigueur. La rétention scolaire pose encore des problèmes du fait des élèves qui n’ont pas achevé leurs études et la poursuite scolaire au niveau collège est assez illusoire.
La Plate-forme société civile pour l’enfance (PFSCE) a déjà mené une première étude en 2008 sur les causes de l’exclusion scolaire à Antananarivo. Face à une demande de plus en plus croissante des enfants et de leurs familles quant à l’appui de la PFSCE dans la scolarisation ou la formation (le nombre d’enfant scolarisés ou formés par les associations/ONGs est passé de 5 885 à 7 967 de 2008 à 2010), la Plate-forme a décidé de poursuivre l’étude en 2010 avec le Centre d’études et de recherches juridiques du Département de droit de l’Université d’Antananarivo pour compléter les recherches qu’elle a déjà réalisées. L’objectif est d’actualiser les causes de l’exclusion dans un contexte en perpétuel mutation, de mesurer les apports de tous les intervenants et d’évaluer l’offre publique.
Différents facteurs ont été identifiés mais la toile de fond reste la pauvreté. Les deux premières catégories de causes peuvent être sociales, liées à la famille ou à l’enfant lui-même, mais une troisième catégorie de cause est liée à la communauté, aux partenaires et aux autorités étatiques décentralisées, et une quatrième catégorie de cause est relative aux failles du système éducatif.
L’étude réalisée mesure, pour mieux renforcer et soutenir, les efforts de la société civile et les actions de l’État pour que chaque enfant de la Capitale jouisse du droit à l’éducation. Une proposition de stratégies et d’actions pour l’accessibilité à l’école et la rétention scolaire des enfants démunis et issus de familles vulnérables, ainsi qu’une liste de recommandations et de besoins des ONG et associations pour soutenir les actions déjà menées ont été proposées dans l’étude.
Recueilli par Valis.
Vos commentaires
Voila une grande victoire du DJ analphabete.Il veut que Son peuple soit comme lui en pire ,comme ca il pourra toujours le berner .Et oui dictature et enseignement (donc connaissances) ça ne peut pas aller ensemble.
Une vérité qui va plaire à Jules :
>>> Le DJ est maintenant président contrairement au laitier qui fait tout pour que rien ne fonctionne dans son pays.
Pareil>>> le laitier a tout fait pour nuire à la capitale lorsque le DJ était maire.
Vous trouvez normal le comportement du laitier ?
N.R << Si le DJ est incapable de contrer depuis 20 mois les manoeuvres d’un laitier exilé, au point de rendre le dit laitier responsable des difficultés actuelles du pays, qu’est ce que ce serait si le laitier était au pays ... ?
Il n’y a qu’une conclusion à en tirer : c’est que le DJ est un incompétent qui n’a rien à faire là !!!
A l’attention de N.R.
Pourquoi n’êtes-vous pas un DJ ou est-ce que vous l’êtes déjà ? Je me pose cette question car vos remarques vous rapprochent bien d’un certain DJ putschiste qui a chassé un laitier du pouvoir et qui a promis monts et merveilles à vous ses partisans inconditionnels !
J’ose parier que vous aller voter OUI le 17 Novembre 2010, sans pour autant avoir bien lu, bien compris, bien saisi les tenants et aboutissants du fameux PROJET DE CONSTITUTION ! Seulement je concède que ce projet est bon pour créer une REPUBLIQUE DE D.J. Savez-vous que le Gal De Gaulle a façonné à sa taille la Constitution de la V° République (française) ? Et bien, le D.J. a fait créer une constitution laquelle pourra diffuser de la valse ou du polka ou du latino ou encore du rock au seul claquement de langue du D.J.
Boanasidy Boana
boanasidy.bona@gmail.com
lalatiana,
– dîtes-vous, Monsieur le Président Andry RAJOELINA,« INCOMPETENT ».
QUE PROPOSE « lalatiana »,compétent (e) ????
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
A 23h00 (heure locale à Madagascar !!!) 3 (Trois) posts sur le forum de MT au sujet de l’éducation scolaire à Madagascar !!!.
Cela montre bien le gouffre dans lequel se trouve la Grande Ile !!!.
On passe des heures et des heures a théoriser sur le bien fondé d’une nouvelle constitution. Sur l’importance de voter OUI ou NON le 17 novembre pour une nouvelle Constitution. Mais on ne se pose pas la question de savoir si les jeunes d’aujourd’hui (les votants de demain) savent lire et écrire.
On connait bien le prix d’un Hummer ou d’un 4x4 (voir même de l’influence d’un blocage du port de Marseille pour certain :-) ), mais on a aucune notion du nombre de Malgaches capables de comprendre le projet de constitution sur lequel on va leur demander de voter.
On ne fait pas grand chose pour l’éducation du Peuple mais on lui demande de « faire confiance » et de voter suivant les directives fixées par les grosses têtes au pouvoir (les anciennes comme les nouvelles) et après on crie (depuis la France pour certains) « Au Scandale !!! ».
Tant que Madagascar n’aura pas un programme éducatif solide, basé sur l’apprentissage de son histoire, de celles des autres nations, de la nécessité de tirer profit des erreurs commises par les « autres », de la mise en avant de ses richesses (physiques et morales), la Grande Ile ne pourra être qu’à la traine de la marche du Monde.
Albatros,
« éducation scolaire »,c’est un sujet en perpétuel mouvement.
Un sujet sérieux d’une politique générale à long terme.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com