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Politique

Loi sur le financement des partis politiques

Un tape à l’œil

vendredi 10 juillet 2015 | Ben

Sur les quelque 200 partis politiques seule une infime minorité qui se compte sur les doigts d’une seule main manifeste une certaine volonté d’observer la loi. Seuls quatre partis politiques qui ont concouru lors de la présidentielle de 2013, ont ouvert un compte bancaire comme le prescrit la loi. C’est ce que le directeur général du SAMIFIN, Jean Claude Razaranaina, a révélé à la presse ce 9 juillet 2015 dans le cadre d’un atelier relatif à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Il évoque de nombreuses faiblesses dans les textes qui permettent de lutter convenablement contre le blanchiment d’argent, la circulation de l’argent sale et le financement opaque des partis politiques, notamment des campagnes de propagande électorale. La loi sur les partis et leur financement existe sans qu’elle ne soit contraignante aux yeux des formations politiques. Le patron du SAMIFIN déplore qu’il y a trop de lacunes. Les partis politiques ne se sentaient pas obligés par la loi car elle n’a pas prévu aucune sanction contre ceux qui la transgressent.

Nos législateurs et nos dirigeants n’en ont que faire finalement ; c’était juste pour satisfaire la communauté internationale qui insistait sur la transparence et la bonne gouvernance. Même les nouveaux députés ne s’y intéressent guère malgré qu’ils crient au respect de l’état de droit. Trop occupés qu’ils sont pour des questions de politique politicienne et d’accaparer le pouvoir exécutif.

A l’approche des élections communales (voir : Vers de nouvelles élections biaisées) et bien avant (voir aussi : Gouvernance : Bilan de l’année 2014 par le SEFAFI), le SEFAFI a attiré l’attention sur les faiblesses et/ou manquements des structures et le peu d’intérêt que les dirigeants et législateurs accordent à la transparence, à l’efficience des structures en faveur de l’intégrité, de la bonne gouvernance et de l’état de droit.

7 commentaires

Vos commentaires

  • 10 juillet 2015 à 10:39 | nash (#4185)

    « La loi sur les partis et leur financement existe sans qu’elle ne soit contraignante aux yeux des formations politiques. » Il suffirait que la loi soit observée par le ministère de l’intérieur, qui peut et ne doit reconnaitre que les partis qui se sont conformés à la loi. Il me semble que c’est la moindre des obligations d’un ministère ?

  • 10 juillet 2015 à 10:44 | LE VEILLEUR alias L’EVEILLEUR (#1331)

    « le peu d’intérêt que les dirigeants et législateurs accordent à la transparence, à l’efficience des structures en faveur de l’intégrité, de la bonne gouvernance et de l’état de droit. »

    ... favorise le « cercle vicieux » du sous développement

    (Blanchiment d’argent sale - Politiciens soumis au desiderata de financeurs locaux et internationaux - Les acheteurs à bas prix des ressources du pays exigent des retours sur investissement rapide - Le pays demeure ingouvernable et instable ...)

    - Y-a-t-il vraiment une volonté de développer le pays quelque part ?

    - Nos politiciens sont-ils tous des inconscients qui s’ignorent ?

    - Y-a-t-il un début de promotion d’un « cycle vertueux » quelque part ?

  • 10 juillet 2015 à 11:03 | zrasolo (#8951)

    Ce qu’il faudrait ce serait plutot supprimer tous ces partis politiques, puisqu’aucun d’eux n’est crée sur une idéologie propre. L’instabilité politique vient de là. Pourquoi ne pas créer deux partis, un au pouvoir et un autre d’opposition, pour établir un équilibre des forces. Ca règlera le problème !

  • 10 juillet 2015 à 11:50 | Paulo Il leone (#6618)

    La seule question digne d’être posée est : comment se fait-il que ce pays qui est dans un état de déconfiture avancée, alias l’empire du fihavanana, a-t-il « besoin » d’avoir + de 200 « partis politiques » ?

    PS : je suggère que vous fassiez un énième culte consensuel pour vous pencher sur la question...on sait jamais vous allez peut-être avoir une illumination !!

  • 10 juillet 2015 à 13:04 | diego (#531)

    Bonjour,

    On annonce sans rire qu’il y a 200 partis politiques à Madagascar !

    On s’étonne que le pays est ingouvernable.

    • 12 juillet 2015 à 11:00 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à diego

      Avant de critiquer==toujours==Madagascar,il faut essayer de faire comprendre :
      - « ce qu’est un »PARTI POLITIQUE" !
      - "Un parti politique est une association organisée qui==rassemble==des citoyens unis par :
      - une philosophie,
      ou
      - une idéologie commune
      dont elle cherche la réalisation avec comme objectif :
      - la conquête et l’exercice du POUVOIR.

    • 12 juillet 2015 à 11:36 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      - « Parti politique »,
      - c’est une organisation au service d’une idée.

      Trois sortes de « PARTIS POLITIQUES ».
      01-Les partis dits de « MASSE ».
      - « Développemùent du socialisme et du communisme ».
      Ils ont comme objectifs :
      - la transformation de la « SOCIETE »
      - et la réalisation d’un ordre social nouveau.
      Pour cela,
      - ils s’appuyent :
      - sur une orga,nisation structurée et hiérarchisée,
      - et sur==un grand nombre d’adhérents== assurant une autonomie financière au parti et l’encadrement des électeurs.

      02-Les partis dits « de cadre »
      Ce sont des partis des « NANTIS »,des notables et se situent==traditionnellement==à droite ou au centre.
      En France ,par exemple :
      - c’est le « PARTI RADICAL »,pivot des Gouvernements de la lllième République,en a été le premier exemple.
      J’ai vécu,même au bord d’un :
      - Parti radical de Gauche,
      ou
      - Parti radical valoisien (-à droite-).

      03-Les partis d’électeurs,
      ils sont caractérisés :
      - par la recherche ==du rassemblement==du plus grand nombre
      - et s’attachent==à la promotion==d’objectifs consensuels.

      A partir de ces critères,il faut déterminer :« LES PARTIS POLITQUES ».
      Il ne s’agit pas d’association de la société civile pour sucer des subvzentions.

      Le PADESM et ses héritiers.

      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

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