Un sit-in de quelques 25 personnes s’est tenu ce dimanche après-midi sur l’avenue de l’Indépendance, devant l’IFM (ex-Centre culturel Albert Camus).
L’échec cuisant des partis et mouvances politiques dans la résolution de la crise politique malgache semble provoquer un tollé grandissant chez les citoyens ; la grogne s’observe par exemple sur les réseaux sociaux et chez les jeunes bloggers qui, de plus en plus, contestent à visage découvert les aspects malsains de la pratique politique malgache. Le réseau « Leo politika maloto », créé en juillet 2011, regroupe aujourd’hui plus de 600 sympathisants sur Facebook, avec l’objectif de dénoncer les exactions des hommes politiques malgaches : une classe politique « sans éducation citoyenne et sans souci de redevabilité envers les Malgaches », comme l’expliquent les "leo" sur leur page : http://www.facebook.com/profile.php?id=100002630404555
Engagés sur les réseaux sociaux, ces « indignés » de la politique malgache commencent aussi à manifester leur agacement sur la place publique. Sous l’emblème de tee-shirts au slogan revendicateur, ils dénoncent les injustices sociales, la corruption politique et la pauvreté dominantes dans le pays, auxquelles s’ajoutent la mainmise des étrangers sur la souveraineté malgache.
Ces premières manifestations, qui ont eu lieu Vendredi et Dimanche dernier à Analakely, se veulent devenir les premiers pas d’une révolution sociale à Madagascar. Bravant l’interdiction officielle des rassemblements à caractère politique, les membres du groupe soulignent que les réseaux sociaux ont déjà prouvé leurs forces dans le printemps arabe et pourraient bien s’affirmer avec autant de succès à Madagascar, compte tenu de l’échec de plus en plus flagrant de la classe politique malgache.
Recueilli par Patrick A.
Vos commentaires
Une bonne initiative à encourager !
Ce qui est important,c’est leur jeunesse:un peu de vent frais,ça fait du bien !
Ca peut vite se propager,même si tout le monde n’a pas internet,mais tout le monde a un mobile,et le sms c’est pas cher.
Alors nous revivre 1972 ?le printemps malgache !
Tiens donc, avez vous changé d’avis vous qui êtes pour la dictature ? En dictature ce qu’ont fait ces jeuens sont strictement interdit . Au fait Ratsiraka va revenir parait il , vous avez encore l’occasion de lui faire des fleurs et de l’applaudire .
Waow ! 25 personnes !! Kel succès !
ça vous apprendra à sous-estimer et mépriser la populasse des bas quartiers, ceux que vous appelez les "foza orana" !
Sans eux vous êtes rien, avec votre internet et vos tee-shirts pourris de snobinard...
Les "indignés malgaches"...qu’est-ce qui faut pas entendre, je suis mdrrrr
Slt les Jeunes de 17 à 77 ans comme on dit. Continuons comme ça, on a réussi avant comme tel, Allons-y, je peux faire bouger 5millions de personnes à cette cause, car le vrai blocage est connu. L’hypocrisie des dirigeants se manifeste là où le danger les guette. Il y aura un changement d’ici peu, formons ce bloc :
L’origine du blocage dans la formation du gouvernement, est lui-même, Andry Rajoelina qui exerce des pressions et même des contraintes sur le Premier ministre Omer Beiziky. D’après la coalition d’opposition, c’est le chef du gouvernement qui choisit les ministres, le président de la Transition ne fait ensuite que « nommer », c’est-à-dire réaliser un acte administratif qui consiste à avaliser la liste.
et de plus, devant la presse hier, Zafy Albert a estimé que si le régime de transition s’agrippe à certains ministères, c’est notamment pour dissimuler les vols et détournements qui y ont été perpétrés. Entre autres départements, il a cité les Mines qui n’ont pas publié de recettes en trente mois de transition. Pourtant a-t-il ajouté, les trafics et les vols de pierres précieuses et de l’or sont quotidiens, si on se réfère à la presse. Signalons que la mouvance Zafy Albert réclame les ministères suivants : Intérieur, Mines et Finances.
Allons-y les Jeunes. RdV sur Facebook
Et vous qui allez vous choisir ?Vous verrez, vous finirez par choisir mon camp !
C’est pour la bonne cause et pour en découdre avec les souffrances au quotidien des malgaches, il faut y aller, il faut manifaster ! La communauté internationale sera là pour sanctionner les violences que le bouffon de rajoelina va imaginer encore pour mater le peuple malgache !
Déjà, vas-y toi même pour montrer l’exemple !!!
Ensuite, Si personne ne descend dans la rue pour manifester c’est que personne ne veut le retour de "dada"...c’est tout...faut pas chercher loin !
Si les population ne veut pas descendre dans rue, c’est qu’elle ne le veut pas ! Vous n’arriverez pas à la forcer...
Aoka hifarimbona fa efa manomboka mifanantona ny hevitra.
Hatsangano ny saina fotsy ary hataovy ny klaxon eny @ fiara rehetra.
Tena leo politika tokoa isika.
Je ne suis ni pro-HAT ni pro-3mouvances, mais essayons de voir les choses objectivement sans vouloir toujours dramatiser.
Voilà 1000 jours que les hommes politiques de tous bords se démènent et se bloquent : aucun résultat positif constaté ce 21 novembre 2011.
La raison de cet echec des politiques s’explique par l’inexistence d’un dialogue réel entre eux. Tout s’était fait superficiellement par FFKM puis SADC interposées. Les débuts de résolution politique (du Hintsy jusqu’au au Paon d’Or) n’ont pas eu les effets escomptés car peut être que les thèmes abordés l’étaient partiellement et en tout cas hors sujet. Il n’y a pas eu de vrais débats jusqu’à ce jour. Tous les PM qui se sont succédés étaient les victimes directs de ce non-débat entre politiques.
Ratsiraka et Ranjeva ont proposé chacun de leur coté un sommet des 4 chefs d’Etat. Ne regardons pas les initiateurs de l’idée du sommet. C’est inutile et cela causerait des états d’ame subjectifs.
Par contre c’est au cours de ce sommet qu’il serait possible de mettre en oeuvre la « conciliation » déjà clamée depuis plusieurs mois par l’équipe de Ranjeva. C’est également ce sommet qui consacrera le caractère malgacho-malgache des résolutions qui y seraient prises dont peut être une ou plusieurs des propositions annoncées par Ratsiraka depuis l’echec de Gaborone.
En tout cas, si ce sommet des 4 chefs d’Etat est la solution, le consensus aboutirait à l’annonce par eux mêmes, du retrait momentané des hommes politiques de la Transition. Ils annonceraient aussi alors la remise des pouvoirs à un Exécutif unique dirigé par un Chef issu de la haute technocratie (Président ou PM - peu importe l’appellation) qui formera un gouvernement réduit (15 à 20 ministres maximum) de technocrates et qui gèrera la Transition pendant une durée et avec un programme multisectoriel déterminés jusqu’aux élections.
C’est du domaine du raisonnable. C’est aussi une porte de sortie honorable pour ANR qui s’enfonce de plus en plus dans ses contradictions et qui a de plus en plus beaucoup de mal à dénouer les noeuds tres serrés de son entourage « économique ».
Cela permettrait également de libérer le gouvernement des contraintes politiciennes d’éventuels ministres plutot enclins à préparer leurs propres élections au lieu de réaliser le programme défini à l’avance. Car dire que les ministres futurs candidats aux futures élections devront quitter le gouvernement 60 jours avant chaque échéance, relève d’une vue de l’esprit et d’une naiveté que ces politiciens manipuleraient sans difficulté. Les moyens de l’Etat (en faillite) serviront à préparer leurs élections (voitures, fonds détournés, conseillers techniques et chauffeurs nouvellement recrutés etc...).
Ce gouvernement de technocrates sera le gage d’une neutralité minimale car il fonctionnera en suivant un programme de gouvernement que le sommet des 4 aurait déjà approuvé (consensus) et qui pourrait être une émanation détaillée et complétée de la fameuse FdR. Un clin d’oeil à la CI.
Ce gouvernement ne dépendra plus des hommes politiques juste après la nomination du chef de l’executif unique (PM ou Président) qui pourra nommer librement à son tour les 15 ou 20 technocrates. Et même s’il n’est plus assujettis à la logique des politiciens, ce PM nouvellement nommé, saura désigner ses ministres selon des critères de compétence d’abord avec des dosages d’équité à sa propre discrétion (hommes/femmes, regions, etc.... par exemple).
Pour tout cela, il est indispensable de pousser le cours des évènements dans ce sens du sommet des 4 et de la formation d’un gouvernement de technocrates.
L’idée de la mobilisation des « LEO POLITKA avec KLAXONS A FOND » vient de là. Elle a été un peu timide ce matin à 10h. Les gens avaient un peu peur du ridicule au début, mais c’est compréhensible. Lorsqu’on demande à la majorité silencieuse de s’exprimer, elle redoute le ridicule, les critiques, et aussi la répression.
Mais tout ira en s’amplifiant je suppose.
Il y a encore mardi 22 et mercredi 23 aux mêmes heures (10h, 12h, 14h, 16h et 18h pendant 5 mn) pour améliorer la mobilisation. C’est un peu la formule des « indignés » à la malgache disent certains. Peu importe répondrai-je. Pourvu que cela fasse avancer les choses.
Les scooters ont d’ailleurs avancé qu’ils viendraient etoffer la mobilisation. Une manière de dire que même étant jeunes, ces scootermen (motocyclistes) ne cautionnent pas tout ce que ces jeunes de la transition ont commis. Ils ont bien constaté que ces jeunes dirigeants se sont bien enrichis tandis que eux mêmes continuent à vivre dans de grandes difficultés.
Bon courage à tous et parlez en à vos connaissances.