Quelques heures seulement après la fusillade en plein jour à Tsaralalàna, ayant coûté la vie à deux individus, un autre drame s’est produit à Antohomadinika, plus précisément au poste de police de proximité sis dans ce quartier.
En effet, des hommes armés ont attaqué les policiers dans leur bureau dans le dessein de s’approprier de leurs armes. Un policier (au nom de Razafimahatratra Edmond, 42 ans) a été atteint par quatre balles ( au cou, à l’épaule, à la jambe, et à l’abdomen), qui ont mis fin à ses jours. Un autre policier dénommé Rakotohasimbola ainsi qu’un civil qui jouait aux dominos avec eux, ont également reçu, deux balles chacun et vu la gravité de leurs blessures, ils ont été transportés à l’HJRA. Deux pistolets automatiques ont été volés dans la foulée par les bandits.
A en croire le récit détaillé du chef du fokontany, Théophile Ramarojaona, au moins six coups de feu dont l’origine était les environs de la poste de police ont été entendus vers 22h. Habituellement, quatre agents de police assurent la permanence dans ce poste de police, mais ce soir-là, un policier s’est absenté pour une veillée mortuaire et un autre a quitté momentanément le lieu de travail pour dîner. C’est la raison pour laquelle, deux policiers seulement ont reçu la triste visite de ces malfrats.
Vengeance ou coïncidence ?
Interrogé sur les tenants et aboutissants de ce drame, le Directeur Général de la police, qui est venu immédiatement sur les lieux, a tenu à souligner que l’enquête suit son cours et on ne peut pas conclure quoique ce soit pour le moment. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas minimiser la probabilité d’une vengeance après la fusillade de Tsaralalàna, compte tenu du peu de temps qui sépare les deux fusillades, celui de Tsaralalàna et d’Antohomadinika. Et pour faire face à toute éventualité, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour renforcer la sécurité des postes de police.