Des restes de cheveux sont collés sur le pare-brise éclaté de la Mazda. Sur la droite du véhicule, un vélo à la roue arrière complètement tordue est couché sur le sol. Un peu plus loin en arrière sur le trottoir, les passants montraient une dent, appartenant à l’une des victimes. Enfin, une paire de chaussures et une autre de sandales sont placées devant un cageot plein d’œufs cassés. En revanche, il n’y a curieusement aucune trace de sang alors que les deux livreurs d’œufs ont été tués sur le coup. Or, il paraît qu’ils ont été éjectés brutalement du vélo avant de retomber lourdement comme des masses dans le marécage situé en contrebas de la route. De longues traces de coup de frein partant de la chaussée et traversant le trottoir témoignent d’une tentative d’éviter le pire ! D’après quelques témoins, le véhicule était lancé à toute vitesse, puis s’est rabattu brutalement sur sa droite en montant sur le trottoir, fauchant tout sur son passage dont les deux pauvres cyclistes. Mais ils n’étaient pas les seuls des passants se trouvaient également dans la trajectoire du minibus fou et auraient été percutés.
Emprise de l’alcool
Les rumeurs les plus folles rapportent que le conducteur de la Mazda n’avait pas dormi quatre nuits de suite. Ce qui aurait provoqué ce manque de contrôle brutal de sa part, et donc de l’accident. Des témoins racontent encore que celui-ci a bu. Mais une chose est sûre, il a fait un excès de vitesse. Le véhicule appartient à une entreprise franche chinoise et faisait la navette pour le transport nocturne et matinal du personnel. Déjà dans l’après-midi d’hier, le véhicule a été retenu au commissariat central. Le conducteur devait sans doute subir une enquête. Son cas est difficile car s’il est vrai que cet accident à la fois mortel et matériel était lié à l’usage de l’alcool au volant, il risque une lourde peine avec de fortes amendes. De toute façon, les proches des victimes ne croiseront pas non plus leurs bras. Quoi qu’il en soit, le coupable devrait séjourner entre les quatre murs d’un lieu de détention, cela jusqu’au déferrement de l’affaire au parquet !
