La classe politique n’est pas en vacances malgré l’atmosphère de fête en raison des Jeux des Iles qui se déroulent dans la capitale. Les législatives anticipées du mois de septembre prochain sont trop importantes pour la démocratie et l’équilibre des pouvoirs. La crédibilité du régime dépend certainement du bon déroulement, dans le calme de ces élections, de l’adhésion des formations politiques et des politiciens, mais surtout du taux de participation électorale. Ce sont les premiers enjeux. Une partie de ces défis est déjà gagné avec l’effervescence qui règne au sein du TIM. Il y aura des candidats du TIM et du CRTIM qui animeront le processus. Puis les indépendants. S’ajoutent à ceux-là, les candidats de l’opposition qui donnent déjà l’impression d’une course en ordre dispersé. Enfin et non des moindres, la société civile, elle aussi, va se lancer dans la course.
Le second grand enjeu est la participation des électeurs. Un autre défi majeur d’autant que le taux de participation a toujours décru depuis 2002. Les élections-sélections de membres de bureau de fokontany ont exprimé une certaine lassitude des électeurs. L’appel au boycott lancé par des chefs de parti ou l’accusation de trahison contre ceux qui adhèrent à ces élections donneront des motifs ou arguments à cette indifférence à l’égard des urnes.
Ceci dit, il faut avouer que des tentatives de mobilisation des opposants et des citoyens cheminent péniblement. La volonté y est mais les problèmes de leadership et de ressources sonnantes et trébuchantes constituent leurs points d’achoppement. Beaucoup de citoyens veulent faire de la politique mais n’en ont pas les moyens faute de structure qui les appuie ou qui les accompagne. Reste le TIM qui, vraisemblablement et malgré les mauvaises langues à son encontre comme quoi c’est une coquille vide, dispose des ressources indispensabes pour faire élire ses candidats.
