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Politique

Assemblée nationale

Un nouveau groupe parlementaire, l’opposition en crise

samedi 9 juin 2007 | Eugène R.

A quelques mois de la fin de l’actuelle législature, l’opposition à l’Assemblée nationale est confrontée à une situation qui l’affaiblit.

La mise en place d’un nouveau groupe parlementaire dénommé GPDM (Groupe Parlementaire pour la Démocratie à Madagascar) laisse derrière elle des dégâts. D’abord, c’est le GPR (Groupe Parlementaire pour le Rassemblement) de Mara Niarisy qui en est la première victime. Trois membres influents de ce groupe dont Zakahely Boniface (Indépendant), Alphonse Randrianambinina (Leader-Fanilo) et Rakotomavo Louis dit Ranary (Leader-Fanilo) ont rejoint le nouveau groupe. Le départ de ces trois députés suscitent des réactions et des commentaires. D’ailleurs, le député Mara Niarisy n’a pas caché sa frustration devant le comportement de ces élus de l’opposition qui n’auraient pas informé les dirigeants de leur groupe de départ avant de prendre cette décision de changer de groupe. Et commentaires fusent. Des commentaires qui sont cependant unanimes sur le fait que la naissance de ce nouveau groupe parlementaire affaiblit l’opposition à l’Assemblée nationale.

Sanction ?

Les débats engendrés par la mise en place de ce nouveau groupe parlementaire ne se limitent pas à l’Assemblée nationale. Nombreux sont ceux qui mettent en rapport la naissance de ce groupe auquel adhèrent aussi des députés élus sous la couleur du TIM (Dimby Benaria, Lamara Roger Claude, Henri Rakotomanana (Befandriana), Soalahy...) et de l’AVI avec la situation de malaise qui s’installe entre les membres de la plateforme pour le « Non » et les députés Mara Niarisy et Saina Michel. Deux députés qui n’ont jamais voulu rejoindre cette plateforme bien qu’ils aient soutenu lors de la dernière élection présidentielle Jean Lahiniriko, l’un des trois chefs de file de ladite plateforme. De là où plus d’un perçoivent la défection de Alphonse Randrianambinina et de Louis Rakotomavo, deux députés du parti Leader-Fanilo dont le président national, Herizo Razafimahaleo co-préside la plateforme pour le « Non » avec Jean Lahiniriko et Roland Ratsiraka (un parti qui adhère entièrement à la plateforme pour le « Non »), comme une sanction envers ces deux co-fondateurs du GPR qui sont par ailleurs accusés de jouer le jeu du régime.

D’autres observateurs disent non à cette thèse, eux qui voient encore au sein du GPR la présence des députés Maso José et Manasoa Donat Tang, deux élus du parti de Roland Ratsiraka, l’un des trois chefs de file de la plateforme pour le « Non » .

Bref, sanction ou pas, l’opposition à l’Assemblée nationale traverse actuellement une période de dures épreuves, une réalité que plus d’un assimilent à une crise interne.

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