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Société

Hôtesse de l’air

Un métier difficile d’accès

vendredi 12 septembre 2008 | R. Hanitriniaina Patricia |  7804 visites 

Le métier de PNC (Personnel Navigant Commercial) connu sous le nom d’hôtesse de l’air, pour le sexe féminin, et de steward pour les hommes, est un métier difficile d’accès, mais qui fait rêver les jeunes. En effet, cette profession demande beaucoup d’abnégation, de discipline et un don de soi. Ce métier est souvent méconnu et assimilé à tort au simple service de repas et de boisson à bord. En fait, la première fonction des PNC est celui d’assurer la sécurité des passagers. Être une hôtesse de l’air ne signifie pas seulement beaucoup voyager, mais être au service de la clientèle car elle n’existerait pas sans les passagers à bord. Leurs apporter les premiers soins en cas de nécessité, leur offrir le meilleur service tout au long du voyage afin de les satisfaire et de les fidéliser.

Les conditions

Le métier d’hôtesse de l’air n’est pas un métier comme tous les autres. En plus, ce n’est pas tout le monde qui peut le devenir. Tout d’abord, il faut remplir tous les critères demandés concernant l’âge minimum et maximum, avoir le niveau d’études requis, avoir une bonne connaissance des langues, avoir la taille longiligne et harmonieuse ainsi qu’une très bonne acuité visuelle. Et il faut impérativement savoir nager. Ensuite passer un casting et réussir toutes les épreuves.

Les épreuves

Devenir une hôtesse de l’air n’est pas facile car les épreuves sont dures et laborieuses. Après une présélection, il faut passer par l’épreuve écrite (anglais, français, mathématiques), puis l’épreuve sportive avec 50m de nage, grimper à la corde et une course de résistance. Ensuite, la candidate passe un casting et un test psychotechnique. Comme toute épreuve d’embauche, il ne faut pas négliger l’entretien final. En plus de ces épreuves, le test médical est vraiment nécessaire. Mais ces épreuves ne suffisent pas, il faut suivre quelques formations durant lesquelles une quinzaine de matières sont à étudier, concernant notamment les marchandises dangereuses, la réglementation aérienne, l’histoire de l’aviation, le secourisme, la sûreté aéroportuaire, la sécurité et le sauvetage. En plus de ces matières, un stage dans une maternité afin de se préparer à d’éventuels accouchements en plein vol est obligatoire. La plupart des candidates ont abandonné un travail ou des études assez poussées dans d’autres domaines pour choisir de devenir PNC.

Fin de la carrière

La carrière d’une hôtesse de l’air s’achève à 50 ans. Une fois arrivée à cet âge, l’hôtesse a le choix entre partir ou rester. Si elle part, sa retraite est assurée par la compagnie. Si elle décide de rester, la compagnie lui donne un poste au sol. Pour la compagnie Air Madagascar, les hôtesses ne peuvent aller dans d’autres compagnies sauf si elles démissionnent pour recommencer une nouvelle carrière chez l’autre. Cette compagnie ne fait un recrutement d’hôtesses qu’en cas de besoin. C’est-à-dire à chaque fois qu’il y a trop d’hôtesses retraitées. Dans ce cas, des annonces sont publiées dans les journaux.