Hier au parquet, la vue d’un homme les yeux bandés et les mains menottées a surpris plus d’un. D’autant plus que des confrères d’une chaîne de télévision privée sont venus filmer la scène. Mais qu’a fait de si préjudiciable cet individu pour mobiliser ainsi toute cette armada d’agents de la commune urbaine d’Antananarivo et de la police ? Tout simplement, il a volé 15 pièces de carreaux appartenant à la mairie de la capitale. L’homme les a pris du côté du bureau des anciens combattants à Ambohitsirohitra. Ce qui a énormément irrité les responsables car le voleur-vandale a osé toucher au symbole de la beauté de la ville.
La mode est aux carreaux
Actuellement, la commune urbaine mène une course contre la montre pour embellir la ville. La fête de l’Indépendance est pour demain. Si bien que les travaux d’embellissement sont effectués presque à la hâte. Pourtant, certains édifices comme le tunnel d’Ambohidahy arborent un aspect plus rutilant. En deux temps et trois mouvements, toutes ses parois internes ont été repeintes en blanc, et la partie inférieure revêtue d’un mur de carreaux d’un blanc cassé. Sans luire comme ses initiateurs l’ont sans doute escompté, on se croirait quand même dans l’un de ces couloirs du métro parisien. Chapeau ! Reste à savoir si les adeptes du tabac à chiquer ne vont pas encore y cracher franchement dessus.