Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
dimanche 28 avril 2024
Antananarivo | 08h06
 

Economie

Microfinance

Un fonds national sera mis en place

lundi 31 décembre 2007 |  554 visites  | Lanto

Professionnalisation des institutions de microfinance, amélioration législative, renforcement du contrôle et suivi. Tels sont les trois axes principaux de la stratégie nationale de la microfinance pour la période 2008-2012. A compter de l’année prochaine donc, le secteur connaîtra une évolution.

Selon le coordonnateur national, Blaise Rajoelina, un fonds national pour la microfinance sera mis en place toujours en 2008 en vue de la professionnalisation des IMF (Instituts de Microfinance). Il servira de financement aux formations et à la communication pour la promotion du secteur. Dans ce cadre, cinq spots, des outils de campagne ont été produits. De plus, le programme « Millenium Challenge Account » a créé un fonds d’appui pour les IMF dans les zones d’intervention. D’un montant d’un million de dollars, il financera l’achat des équipements ainsi que le recrutement des agents. En outre, un fonds de refinancement et de garantie de 4 millions de dollars sera mis en place pour permettre une augmentation de l’offre au niveau des institutions. Selon un responsable du programme, le taux d’intérêt devrait être égal au taux directeur de la Banque centrale. Mais les études de faisabilité sont en cours. En fait, à Madagascar, les IMF ont une liberté du taux d’intérêt.

Par ailleurs, la nouvelle loi prévoit une classification des IMFs. Mutualiste ou non mutualiste, les institutions doivent demander une classification et un agrément pour celles qui n’en possédent pas. La date limite pour les dépôts des dossiers est fixée pour le 31 juillet 2008. La classification doit être finalisée à la fin 2008. En effet, les IMF sont classés en trois catégories selon le capital, le total des bilans, le nombre des membres et la gestion des risques. La première comprend celles qui ont un capital moins important qui n’exigent pas de garanti. Les deux autres catégories détiennent un capital assez volumineux, elles emploient des commissaires aux comptes et adoptent presque les pratiques des banques.

À propos du contrôle-suivi, une association professionnelle unique pour les institutions mutualistes et non mutualistes a été instaurée. L’installation d’un central de risques au niveau de la banque centrale est envisagée.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS