La Région Boeny informe la presse tananarivienne :
« Un article paru dans un journal dans la première semaine du mois de Juillet a fait savoir que 400 individus de tortues Angonoky ont disparu du parc national de Soalala. Le Directeur du parc a affirmé que l’article n’est pas fondé et a jugé que la journaliste, auteur de l’article n’a pas suffisamment fait des recoupements. La Brigade de la Gendarmerie de Soalala et du Groupement de la Gendarmerie de Boeny ont confirmé formellement le non-lieu de ces faits qualifiés de criminels vu la valeur patrimoniale que représentent ces tortues à éperon de Soalala.
En fait, c’est le nombre total actuel des tortues de Soalala qui avoisine les 400.
La dernière disparition remonte au 2 Mars 2011. Trois (3) personnes ont été arrêtées quand elles étaient sur le point d’embarquer vers Mahajanga avec une tortue et des bouquets de cannabis. Le 22 Février, un certain X [1] a été arrêté à Mahajanga pour détention illicite de 8 tortues. Au total, depuis 2008, 22 tortues ont fait l’objet de trafic mais ont été restituées et mises en quarantaine. Les trafiquants ont été emprisonnés ou ont payé d’amende, d’autres ont obtenu une liberté provisoire ou ont été relaxés au bénéfice du doute.
La Direction Régionale de l’Environnement et Forêts Boeny promet d’apporter plus d’éclaircissements sur le cas de ces tortues. »
Cette précision de la Région Boeny intervient alors que le même individu cité et dont avons décidé de taire le nom en attendant que justice soit rendue, est un des passagers qui avaient tenté lundi 25 juillet 2011 de prendre le vol de Kenya Airways en compagnie d’un autre de nationalité indienne ; ils avaient été arrêtés pour avoir voulu exporter 196 pièces de tortues protégées. L’expertise des techniciens du ministère de l’Environnement précisait qu’il s’agissait de trois espèces de tortues protégées et qu’elles provenaient en majeure partie de la région de Soalala.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Quelques renseignements complémentaires récoltés dans « orange.mg »,à propos de ces 196 tortues.
(Ces bagages ont des talons d’enregistrement,suivez mon regard....)
ONT ETE INTERCEPTES PAR DES POLICIERS.
Déjà une question se pose :-embarquement dans la soute à bagages avec des talons d’enregistrement.
QUI a fait l’enregistrement ??? (kosokosoko)
2 ième surprise
les deux présumés trafiquants étaient déjà à bord
Ils sont confondus par les talons des bagages.(ils sont pas arrivés mystérieusement dans leur poche,ces talons d’enregistrement)
3ième surprise
destination « Malaisie »
Et maintenant,une autre question se pose :
« Combien de tortues ANGONOKY manquantes dans la région de Boeny » ???
Peut-on vraiment éradiquer les exportations illicites ,de tout genre,sans attaquer l’organisation sur place et la destination ?
Nous mettons en prisons des coursiers qui seront remplacés du jour au lendemain.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Cher Basile,
Merci pour les clarifications.
Pour moi, une des raisons c’est l’organisation des trafiquants. Ce ne sont pas des nouvelles têtes. Ce sont des « goaika antitra » que M-T disait récidiviste notoire. Comme vous le savez, que ce soit bois de rose ou tortues ou autres espèces, il y a tout un grand réseau depuis l’origine (habitat de l’animal ou la forêt) passant par une petite ville, grande ville, port ou aéroport jusqu’à sa destination à l’extérieur. A chaque passage je crois que pour eux, il y avait toujours un moyen d’échapper aux contrôles (akamakama, kolikoly, etsetra...). La raison c’est simple, tout le monde n’a pas assez d’argent et utilise tous les moyens d’en trouver. Les sailaires... ne sont pas adaptés aux besoins (svp essayez de comparer la vie de nos compatriotes citoyens Malgaches et celle des autres pays). Ainsi, une petite enveloppe peut cacher tout.
Peu importe les raisons, pour moi, c’est la biodiversité Malgache qui en est victime et plus tard, nos petits-enfants devraient aller ailleurs (à l’extérieur) pour voir notre richesse biologique. Le comble c’est qu’à Madagascar depuis quelques années, on constate l’insuffisance des pluies dans les régions où il n’y avait pas de cyclone. Depuis 1960, on avait perdu 3/4 de la surface de notre forêt. Alors, nousdevrions agir maintenant pour que nos enfants, petits enfants et petits petits enfants pourraient survivre.
Je demande tout le monde de présenter ici leurs idées sur comment reverdir l’île rouge et comment arrêter toute sorte de trafic.
Sincèrement
Qui commerce flore ou faune très rare illégalement, un dommage irrémédiable au Madagascar et à l’humanité !
Je propose ensuite la prison à vie ces gens, avec une réduction de peine seule si ils collaborent à la capture des complices.
L’extrême pauvreté des habitants de cette île merveilleuse ne permet pas de comprendre le problème ; donc c’est le gouvernement qui doit se faire charge de cette grande responsabilité et éliminer ces délinquants comme garantie pour un avenir meilleur de nos fils.
Agostino (Italie)
1. FRAUDE DOUANIERE
2. CORRUPTION
3. TRAFIC D’ESPECES PROTEGEES
Prises en flagrant délit, que ces deux personnes et tous les complices aillent en prison et y passeront leur vie le plus long possible !
Sinon, on va se retourner contre les enquêteurs, parquets et tribunaux.
Grand MERCI pour ceux qui les a attrappés.
Masina ny tanindrazana !