Encore du bois précieux « trafiqués ». Les éléments de la gendarmerie dans la compagnie de Moramanga viennent de saisir 137 unités de palissandre, lors du contrôle systématique sur la RN2, jeudi dernier, à 23 heures.
Ces produits de forêts, prohibés de surcroît, sont répartis comme suit : 87 unités d’une dimension de 17x17 cm, longue de 2 m ; 49 unités de 13x17 cm dont la longueur est de 2,50 m et une unité de 20x20 cm, d’une longueur de 2m. Selon notre source, un camion militaire ayant à bord quatre individus dont deux militaires (un sergent et un caporal) a transporté ces bois précieux depuis Anosibe An’ala pour joindre Antananarivo mais était coincé à Moramanga à cause des irrégularités constatées par les gendarmes.
Normalement, tout camion militaire en déplacement doit être muni d’un carnet de bord et d’un ordre de mission. Or, pour ce véhicule en question, aucun de ces papiers officiels n’a été trouvé avec le chauffeur. Encore moins, avec les deux militaires à bord, à l’exception d’une feuille libre signée en bas par un « soi-disant » général. Ce qui reste à vérifier, selon notre source, car on ne peut pas confirmer ni infirmer la véracité de ce dernier du moins pour le moment puisque l’affaire est actuellement entre les mains du parquet de Moramanga.
Dans un trafic de ce genre, les forces de l’ordre travaillent en partenariat avec les agents des eaux et forêts qui, de leur côté, mènent une enquête concernant l’origine, la quantité ainsi que les dispositions légales régissant la « circulation » de ces bois précieux. Les deux militaires et deux civils, après avoir été auditionnés au bureau de la gendarmerie ont pu rentrer chez eux en attendant la suite de l’affaire au parquet.