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Société

Zakariasy Patrick

Un Tangalamena en prison

mercredi 14 novembre 2012 | Rakotoarilala Ninaivo

Après le violon, c’est maintenant dans une prison que le notable malgache, le prince Patrick Zakariasy attend son prochain passage devant le doyen des juges d’instruction pour faire face à l’accusation de diffamation et de faux et usage de faux dont il fait l’objet, après avoir accusé, lors d’une conférence de presse tenue au mois d’octobre 2012, Mamy Ravatomanga et Sodiatrans d’être impliqués dans un trafic de bois de rose.

Après avoir été mis en garde à vue à la gendarmerie de Betongolo lundi, Patrick Zakariasy n’est passé devant le doyen des juges d’instruction ce mardi 13 novembre 2012 que vers l’après-midi. Puis, le juge a décidé de le mettre sous mandat de dépôt.

« Normalement, il (Patrick Zakariasy) devrait passer devant le doyen des juges d’instruction avant le 21 novembre » a affirmé son avocat, maître Willy Razafinjatovo, alias maître Olala.

Concernant les médias, quatre journalistes malgaches sont maintenant en liberté provisoire, pour avoir rapporté dans leur journal la conférence de presse tenue par Patrick Zakariasy le mois d’octobre dernier. Ces journalistes, Zo Rakotoseheno, directeur de publication du quotidien Midi Madagasikara, Rocco Rasoanaivo, directeur de publication du quotidien La Nation, par ailleurs président du Syndicat des journalistes malgaches (SJM), Fidy Robson, directeur de publication du quotidien Gazetiko, et Herivonjy Rajaonah, rédacteur en chef du même quotidien, qui sont poursuivis pour « diffamation » et « complicité de diffusion de fausses nouvelles », ont obtenu une liberté provisoire.

Le samedi 11 novembre dernier, Reporters sans frontières avait déjà affirmé dans son communiqué, être « inquiet des manœuvres mises en place au cours des dernières semaines, par le gouvernement de la Haute Autorité de transition et défendues notamment par le ministère de la Communication, pour fermer une station de radio et intimider journalistes et quotidiens d’opposition ».

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