- Botozaza Pierrot a toujours affirmé qu’un parti doit servir le développement.
Le président du TIM au niveau de district de Toamasina I sera connu au plus tard samedi ou dimanche prochain. Les candidats à ce poste sont déjà plus ou moins identifiés. Ils sont au nombre de trois, à savoir, Andrianiarifera Malalanirina dit Naina, Rakotomanana Gervais (maire de la commune urbaine de Toamasina) et Ramarovelo Estasse (adjoint au maire). A l’approche du Jour-J, l’effervescence est constatée au sein des militants du TIM du Grand Port. Jusqu’ici, la majorité de ces derniers roulent pour Naina, un TIM des premières heures, qui a toujours défendu la cause du président Marc Ravalomanana depuis 2002. Il se trouve ainsi parmi ces fondateurs du parti au pouvoir qui ont de fortes chances d’être récompensés six ans après.
Nouvelle stratégie
La nouvelle stratégie politique qui conduit le bureau politique du TIM dans le renforcement des structures à la base ne favorise pas cependant Andrianirifera Malalanirina. Pour ce bureau politique, le contexte politique actuel n’est plus celui de 2002. Le parti, pour pouvoir faire face aux défis de développement, prône l’ouverture, même à l’endroit de ceux qui ont été dans l’autre camp durant 2002. D’ailleurs, là où il passe, le vice-président national du TIM en charge de l’ex-province de Toamasina, Botozaza Pierrot, ne cesse d’affirmer qu’un parti doit avoir une autre mission : le développement. Ce qui explique la présence du maire Rakotomanana Gervais parmi les prétendants potentiels au poste du DisTim de Toamasina I. Mais, être à la fois maire et DisTim risque de ne pas arranger les choses. En tout cas, le dernier mot appartient non seulement aux militants de Toamasina, mais aussi au bureau politique qui a pour devoir de faire respecter la discipline du parti.
