
Après une présentation longue de deux heures, les membres de l’opposition présents lors de la conférence ont conclu par deux revendications à l’endroit du pouvoir. En premier lieu, ils exigent un accès libres aux médias publics pour une durée d’au moins 1 heure par semaine. Deuxièmement, une définition exacte des règles légales en matière de réunions publiques et de meetings politiques. L’opposition a aussi lancé un défi aux tenants du pouvoir actuel de faire des débats publics ou face-à-face radiotélévisés pour discuter des sujets économiques, des relations internationales, des politiques sectorielles, des managements public et privé, de leadership, de thèmes sociaux, culturels, et autres. Pour eux, « seul, un pouvoir kanosa (lâche) » refuserait ces trois défis.
Table ronde
« Nous, ici présent, souhaitons dire à la population que nous avons un projet de société et disposons d’un programme de gouvernement bien meilleur que celui du régime Ravalomanana », a déclaré Herizo Razafimahaleo en guise d’introduction. Il y avait à ses côtés Marson Evariste du RPSD, Beza Seramila du Tambatra, Gabriel Rabeariamanana du Monima Kamiviombio, Julien Reboza du PSDUM, Christian Rakotonirainy du MTS, Pierre Houlder Ramaholimasy de l’AREMA, et Pierre Andrianantenaina du Farimbona, A la fin, ils ont lancé, par la voix de Herizo Razafimahaleo, un appel aux différentes composantes de la société pour une table ronde afin de débattre des voies et moyens pour sortir la Nation de ce que l’opposition qualifie de « crise politico-economico-sociale ».-