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Culturel

Concert de Rija, Poopy et Rossy

Trois artistes différents dans trois lieux différents

lundi 26 mai 2008 | Daddy R.

Désormais, chaque artiste fait de son mieux afin de donner le meilleur de lui à ses fans. Avec la collaboration de grands sponsors comme Celtel ou Telma, de l’ Auditorium Ankorondrano en passant par Antsahamanitra et finalement à Antsonjombe, trois artistes de la même génération, mais de styles différents, se sont produits ce week-end, comme de vrai « pros » qui se respectent.

20 ans de Rija à l’auditorium Ankorondrano : Une bonne dose de bonne musique

Il était temps pour le « crooner » d’envisager une carrière à long terme.

La situation de ce week-end confirme encore une fois de plus que le public malgache reste nostalgique. Pour se remémorer de ces instants magiques des années 80 et 90, chacun a eu le choix entre l’artiste qui a marqué le plus son « histoire ».

La prestation de Rija Ramanantoanina à l’Auditorium Ankorondrano a ébahi plus d’un. Sous l’égide de « Mada Prestige » et avec la grande collaboration de Telma, la célébration des 20 ans de scène de ce « crooner » a fait craquer les coeurs. Rappelant les grands noms du « music hall » d’ailleurs, tels Frank Sinatra, Julio Iglésias ou Herbert Léonard, la « star » nationale n’ a pas lésiné sur ses moyens pour donner une autre image à sa carrière. Rija Ramanantoanina a réalisé son grand rêve, « être accompagné de la crème des musiciens malgaches devant un public bien installé confortablement sur leur siège dans une salle comble ». Ce qui fut le cas, vendredi dernier à Ankorondrano.

Ayant Datita Rabeson à la guitare, Sammy Andriamanoro au piano ou Seta et Nicolas Vatomanga dans la section cuivre, parmi les accompagnateurs, l’on pouvait imaginer la sensation éprouvée par Rija Ramanantoanina, sur scène, ce soir-là. Et le public a été bien servi par le répertoire qui a voyagé dans tous les temps, de « Hay ve » en 1988 jusqu’à « Harena » en 2008.
Une seule remarque : l’infrastructure, en matière de spectacle, reste encore un problème majeur, dans le pays. L’auditorium d’Ankorondrano s’avère « insonorisable ».

Des matériaux pouvant rendre l’écoute plus agréable n’étant pas encore installé, ce qui a affecté, d’une part, la qualité du « show » qui devrait être d’une qualité exceptionnelle.

Poopy a rempli Antsahamanitra : Une « petite berceuse » dénommée « Diva »

Un « show » digne de ses 25 ans de scène.

Poopy a bercé avec ses titres qui restent « ineffaçables » par le temps. Coincidant avec la fête des mères, elle a offert un grand bouquet à tous les « mamans », mais aussi, à ceux qui ont choisi d’être présent à Antsahamanitra, hier. Entre la sonorisation, les jeux de lumières et autre effets spéciaux impeccables, appuyés par une exécution sans fausse note des morceaux, les fans ne pouvaient que se réjouir de ces retrouvailles avec leur « star » préférée. Après 25 ans, au service de la musique et du public, Poopy et son équipe ont démontré leur professionalisme en offrant le meilleur à cette assistance prête à reprendre en choeur les chansons et ne voulant pas quitter le lieu jusqu’à la dernière seconde. Une prestation « non stop » entre les jeux de scène assurés par la troupe Bakomanga et les improvisations éblouissantes des musiciens, le temps que la chanteuse change ses « habits ». L’apothéose a été quand les invités sont montés un à un sur scène. Après le découpage du « gâteau d’anniversaire et de fête des mères », Njakatiana, Bodo, Hery (Njila), Tovo j’hay, Nini (Kiaka), Luc et Mahery (qui n’ont pas chômé ce week-end) ont interpreté avec brio « fotoana mamy », le titre phare de l’édition de « che bel canto de Poopy ».

Rossy à Atsonjombe : Un retour qui pourrait en cacher d’autres ?

Le « tapôlaka » a été au rendez-vous pendant
près de trois heures.

Les retrouvailles de Rossy avec son public à Antsonjombe, après 6 ans d’absence au pays, a été euphorique. Personne ne voulait rater cet évènement et dès le petit matin, une ruée de marée humaine ont envahi les alentours d’Analamahitsy attendant l’heure qui allait sonner. Utilisant les gros moyens, Rossy et Media Consulting ont relevé le défi en promettant un « show exceptionnel » au public. Une puissante sonorisation, des artistes issus de différents quartiers de la capitale et la prestation tant attendu de Rossy. « Depuis mes débuts, je ne cesse de penser aux artistes en herbe, en leur donnant la chance de s’en sortir. C’est pourquoi le choix de ces « jeunes talents » issus de différents quartiers de la capitale », a confié Rossy, quelques jours avant son spectacle. Le ton a été donné dès 11h 30 , où « sôva », « hira gasy », « variété » se sont succédés sur scène. Avant que le « roi du tapôlaka » n’entre en scène pour faire monter d’un cran l’atmosphère. « Ca fait un bail qu’on a attendu cet instant et on est venu spécialement pour se remémorer ces années de « gloire » avec Rossy », a réitéré ce jeune universitaire, plongé dans l’ambiance totale en reprenant la parole des « zana-drazana » ou autre « Ramalala » et « Na dia lavitra »...

Vers 18h, il a fallu s’impatienter pendant plus d’une heure pour effectuer le trajet Antsonjombe-Marais Masay en voiture. Bon nombre de gens ont dû marcher à pied, à défaut de moyens de transports, et ont bloqué la route entre ces deux points, ce qui a créé une embouteillage monstre en ce dimanche soir. Mais ces gens sont sortis de l’endroit avec une tête bien pleine de « souvenirs » en espérant retrouver bientôt Rossy dans un autre décor. Ce n’était-il qu’un au revoir ?

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