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Culturel

Les dessous de l’organisation évènementielle

Tout un travail d’aval en amont

vendredi 4 avril 2008 | Daddy R.
Les jeunes artistes sont plutôt facile à promouvoir.

Nombreux sont ceux qui prennent le risque en s’aventurant d’organiser un évènement ou une manifestation quelconque. Devenu un phénomène, la plupart espère pouvoir gagner de l’argent en se tournant les pouces, car le milieu organisationnel semble rentable et peut rapporter beaucoup.

Une situation dûe au fait que différentes associations ont trouvé une bonne formule pour une levée de fonds. Et donc, les gens espèrent gagner en s’y mettant « bêtement », sans se rendre compte du travail effectué derrière ces organisations.

C’est pourquoi, nous avons tenu à apporter quelques informations concernant le travail qui se trouve derrière ces manifestations, cause d’une réussite ou d’un échec, selon sa manière de « faire ».

  • La conception

D’abord, il faut faire voyager son imagination et faire travailler toutes les matières grises pour pouvoir trouver la bonne formule qui peut faire rêver le public. Tout peut marcher, surtout que le système à Madagascar ne permet pas encore de déterminer le « bon » du « mauvais ».

  • Identification du lieu

Il est très important de connaître le lieu où va se dérouler les manifestations. Car tout dépend de la situation de l’endroit pour pouvoir concevoir le contenu et le déroulement de l’évènement. Capacité, « acoustique » (pour déterminer la capacité de la sonorisation), situation géographique (pour les dispositifs de sécurité et le parking),... Est-ce un endroit fréquenté habituellement par l’assistance ? Actuellement, des espaces nouvellement construits pouvant contenir 500 à 800 personnes sont disponibles aux alentours de la capitale, à part les endroits « connus » par le pubic, tels Antsahamanitra, Antsonjombe, ainsi que les salles de fêtes,... La location de ces lieux varient entre Ar 400 000 jusqu’à Ar 2 000 000.

  • Négociation avec les artistes
Le succès d’un évènement n’est pas du tout une question de miracle.

L’étape la plus importante, en matière d’organisation évènementielle, car souvent le calendrier des artistes est préétabli en début d’année. Cette négociation se faisant en deux parties bien distinctes. La première approche consiste en la présentation de l’évènement par les organisateurs, ainsi que le choix de la date et la conception de la formule. Puis, il y a la signature du contrat déterminant le mode de paiement, selon les négociations entre les deux parties. Mais dans la plupart des cas, une avance est toujours suggéré par les artistes pour pouvoir fixer la date. La prestation des artistes varient entre Ar 600 000 et Ar 4 000 000.

  • Recherche d’une sonorisation

Durant les années 80, on n’entendait que quelques noms « crédibles » pour assurer la sonorisation d’un évènement de qualité. On distinguait les « Rafales 2000 », « Miou sonore », « Mahaleo », « Jet sound », « Pro Rossy ». Puis, vint les « Sono Kiki », « Jacky Z », « Backstage ». Mais il a fallu attendre les années 90 pour que Madagascar accède à une sonorisation aux normes avec l’aquisition de « Sôma ». Une situation qui a encouragé quelques personnes à s’y investir, d’où l’arrivée en force de « Son’ate Plus », ou encore « Mc Sound », « Titane ». Et actuellement, on distingue quelques « particuliers » possédant de bon matos. La location nécessite un budget allant de Ar 200 000 à Ar 2 000 000, selon la puissance et le lieu.

  • La campagne de promotion

Si la conception des supports publicitaires s’est avérée plutôt difficile dans les années « 80 » et « 90 », où seules quelques imprimeries existaient, le PAO (programme assisté par ordinateur) a tout facilité de nos jours. Les affiches et billets, spots et autres supports se conçoivent facilement sur ordinateur. Par contre, la difficulté se situe au niveau du choix des supports utilisés pour la promotion de l’évènement. Actuellement, il existe une panoplie de « supports », si l’on se réfère à ces stations radio, ces dizaines de chaîne TV ou ces grands panneaux. Donc, il faut bien savoir faire le choix, selon l’audimat de chaque station et la convenance des cibles. A noter que cette étape nécessite le maximum de budget. La valeur peut tourner entre Ar 400 000 jusqu’à Ar 10 000 000, selon l’envergure de l’évènement.

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