L’assassinat de l’individu dans le quartier des 67 ha et retrouvé dans une ruelle avant-hier, semble avoir une corrélation avec la convocation puis la détention actuelle de 9 jeunes à la brigade criminelle. En fait, le témoignage d’un habitant du quartier d’Ankasina nord fait état de la situation suivante. Cela fait 3 mois de suite, et presque chaque nuit que des passants se font détrousser ou agresser par un gang composé de deux à quatre hommes. Du coup, des jeunes gens qui habitent dans le périmètre ont pris l’initiative de se défendre seuls pour stopper les agissements des malfaiteurs.
Dans la nuit du 2 septembre dernier donc, un père de famille rentrant tard a subi l’agression perpétrée par sept individus. La victime a appelé à l’aide. Aussitôt, le fokonolona s’est porté à son secours en poursuivant les agresseurs. L’un d’entre eux se fait attrapé par la meute d’individus enragés, les six autres ayant réussi à prendre la poudre d’escampette. Un trousseau de clefs, un long tourne-vis à pointe fourchue ainsi que divers objets les plus disparates ont été retrouvés sur lui.
La goutte qui a fait déborder le vase
D’après toujours ce jeune habitant du quartier, la police a été sollicitée durant l’agitation. En vain ! Aucun des numéros appelé n’a été joignable. De plus, les crédits ont manqué. Et surtout, la demande faite par le fokonolona concernant l’utilité d’une mobilisation de patrouilles de police nocturne n’a pas encore été satisfaite. Pourtant, les habitants ont assisté à un retournement inattendu de la situation. Ils n’ont pas surtout compris pourquoi ces jeunes ont été mis au violon alors qu’ils ont secouru cet homme agressé, qui n’a pas hésité pour sa part à porter plainte.
