Les trois autres frères et soeur de Sandratra sont profondément affectés par le drame. Son frère réagit :« Lors de la découverte macabre, on s’est posé la question pourquoi un tel massacre ? Et quand nous avions su que c’était notre sœur, nous nous demandions sur ce qui l’a motivée. Nous ne comprenons pas sa réaction car il existe d’autres solutions que celle de tuer. Mais quoiqu’il en soit, nous n’abandonnons pas notre sœur car nous sommes tous des zanak’i dada sy neny ! ».
Mandat de dépôt
Sandratra, la jeune prévenue de parricide de Mahamasina ainsi que Mamy, son amant sont placés sous mandat de dépôt. La fille à Antanimora, et le jeune homme à la maison de force de Tsiafahy. Tous deux ont avoué leur crime. Hier, l’affaire était déférée au parquet. Un troisième acteur est apparu et fut écroué en même temps que les premiers. Il s’agit d’une dame habitant Fianarantsoa. Celle-ci a acheté une partie de l’or que le couple lui a proposée. Vendredi dernier, la reconstitution des faits dans le domicile des médecins tués a permis de comprendre des détails sur le déroulement de l’assassinat. L’enquête et la recherche sur cette affaire ont été prises en main par la brigade criminelle. Ces démarches ont permis également la restitution au domicile familial de 70 g d’or sur les 105 g emportés initialement par les jeunes meurtriers au moment de l’assassinat. Ces derniers ont volé aussi de l’argent dont 140 000 Ar pris dans la poche du père de famille,
600 000 Ar de la chambre de la maîtresse de maison, enfin 50 Euros du bureau du premier.
Futiles
D’après les précisions de la brigade criminelle, il ne s’agit pas d’un meurtre prémédité : « les deux jeunes gens ont été motivés par des choses futiles pour réaliser leur forfait ». Une liaison amoureuse interdite. L’on évoque aussi la solution ultime choisie par le jeune de tuer ses parents afin de trouver le moyen de sortir Sandratra du domicile cette nuit-là.
