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Antananarivo | 16h42
 

Environnement

Se soulager, un interdit non-écrit dans la loi en vigueur

mercredi 21 novembre 2012 | Andrianjohary Noroelisoa

« Aucun arrêté dans la loi en vigueur ne stipule qu’il est interdit de se soulager n’importe où », déclare le chef de service central de la propreté, au sein de la Commune Urbaine d’Antananarivo, Fanilo Ramanamihaja. Plusieurs endroits de nombreux quartiers de la Capitale, en ramassent les frais, à savoir Anosy, Mahamasina ou encore le tunnel d’Ambohidahy. Beaucoup de gens, et effectivement, les hommes sont ceux qui ne se gênent pas de faire leur besoin partout.

Fanilo Ramanamihaja affirme que le Département de la Propreté Urbaine ne s’active que pour le nettoyage quotidien dans la Capitale. Il s’agit, pour être précis, des balayages des rues que le département effectue tous les jours et également d’un lavage systématique, par semaine, en partenariat avec les pompiers. « C’est seulement au cours de leur descente sur terrain, lorsque s’effectue le nettoyage, que les responsables surveillent et attrapent ceux qui s’apaisent de leur besoin naturel où ils veulent. De plus, les sanctions n’incitent, en aucun cas, au changement de comportement » ajoute-t-il.

La présence de toilette publique n’atténue en rien la situation. « Si nous regardons le tunnel d’Ambohidahy, à part les passants, ce sont surtout les 4-mis qui y vivent et qui y font leurs besoins. Ceci est un problème assez difficile à résoudre, vu que l’on ne sait pas du tout où loger ces pauvres gens. Il leur est déjà difficile de trouver leur pain quotidien, combien même, payer un endroit pour se défaire de leurs besoins » argumente le chef de service centrale de la propreté.

Le responsable du Département de la Propreté Urbaine fait alors appel au responsable pour l’élaboration d’un arrêté interdisant à la population de se soulager où ils veulent. Il ajoute qu’une campagne de sensibilisation à l’aide de l’audio-visuel sera ensuite nécessaire pour faire connaître l’existence de cet arrêté et des sanctions y afférents. Sa dernière solution réside dans le fait que la mise en place de toilette publique n’est pas à écarter, pour ceux qui n’ont pas les moyens d’y adhérer.

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