Il y a quelques semaines, la Jirama avait annoncé, à grand renfort de médias, une coupure d’électricité dans la capitale, devant se reproduire tous les soirs pendant une semaine. Il avait donc fallu se préparer : bougies, lampes de poches et bon bouquin, pour s’occuper pendant ce temps de veille annoncée du Dieu Electricité. Mais le jour J, à l’heure H… Rien. Ni le soir suivant, ni celui d’après, et ainsi de suite. Dans aucun des lieux où je suis allée les soirs de cette semaine-là, je n’ai vu l’ombre d’une coupure d’électricité, même s’il paraît que certains quartiers ont été moins chanceux.
Bon, l’électricité a fonctionné alors qu’elle était annoncée défectueuse, c’est plutôt une bonne nouvelle, je ne vais pas m’en plaindre. Le hic, c’est qu’il y a quelques jours, alors que cette fois aucune annonce n’était passée dans la presse pour prévenir les intéressés, je me suis bel et bien trouvée plongée dans le noir total. L’électricité est restée absente plusieurs heures, et a fini par revenir, mais à si faible voltage, que la plupart des appareils sont restés éteints. Seule une faible lumière émanait de quelques ampoules. Il a fallu attendre le lendemain matin pour un retour à la normale. Et rebelote hier matin.
Ces coupures annoncées qui ne coupent pas suivies de coupures surprises laissent songeur…
Nelly
