Andry Rajoelina a conduit une forte délégation composée de ministres et des membres du staff de la Présidence de la Transition. Parmi ces personnalités, le vice Premier ministre en charge du Développement et de l’Aménagement du territoire, le ministre des Finances, la ministre de la Santé, le ministre de la Communication et le ministre de la Pêche. La ministre des Mines, Daniella Andriafeno, était la grande absente, alors même que la cérémonie concerne les mines et que dans cette partie de l’île il y a une autre grande société qui est dans l’ilménite et qui a des problèmes à résoudre avec l’environnement aussi bien naturel qu’humain.
Interrogé à propos de cette absence de la ministre des Mines, le président de la Transition ne sut que répondre. Il s’est contenté de dire qu’il faut demander à la ministre en question les raisons de son absence.
Bizarre
Plus d’uns ont remarqué lors de cette cérémonie d’Ambatovy, qu’au lieu d’être entouré par les ministres de son gouvernement, le chef de l’État avait plutôt à ses côtés à la tribune officielle, tout son staff et ses fidèles conseillers officiels ou de l’ombre. Nous citerons Rija Rajohnson (directeur de cabinet), Haja André Resampa (secrétaire général de la Présidence), Annick Rajaona (directrice des relations internationales), Pierre Houlder Ramaholimasy, Mamy Ratovomalala et Mamy Ravatomanga. Les ministres du gouvernement de consensus d’union nationale par contre étaient assis au premier rang dans l’assistance. Ambatovy est-il une affaire présidentielle ou une affaire de l’État et du gouvernement ? Il faut dire que les études de faisabilité ont commencé en 1994, que le projet a pris son impulsion sous l’ère Marc Ravalomanana et que le président de la Transition a fait allusion aux lacunes de la loi sur les grands investissements miniers que le Parlement de l’époque avait adoptée.
