Les chauffeurs et receveurs de Taxi-Be ou taxi collectif, desservant l’axe Antananarivo-Ivato, ont tenu une grève générale ce mercredi 22 avril 2009. Ils dénoncent les sanctions que les éléments de la Gendarmerie leur ont infligées. Les conducteurs des Taxi-Be accusent les gendarmes d’abus de pouvoir dans l’exercice de leur fonction d’agent de la circulation.
Certains conducteurs de taxi-Be d’Ivato affirment avoir été mis au violon arbitrairement pour cause de non-respect du code de la route ou de non-respect des cahiers de charges d’exploitation de la ligne Antananarivo-Ivato. « Amende et mise en fourrière, telles sont les seules sanctions encourues par les chauffeurs de transport commun en cas d’infraction au code de la route ou non-respect des cahiers de charges », selon la version des conducteurs. Ils se plaignent aussi de ne pas avoir le droit de se défendre face aux éléments de la gendarmerie, quel que soit le motif de leur accusation. Pourtant, ils affirment que les éléments de la gendarmerie appliquent à tort et à travers le code de la route et les cahiers de charges concernant l’exploitation de la ligne Antananarivo Ivato.
Les victimes
Pour montrer leur mécontentement et démontrer leur puissance, les chauffeurs et receveurs de taxi-Be d’Ivato ont ainsi décidé de cesser leurs fonctions ce mercredi 22 avril 2009. Ils sont soutenus par leurs employeurs, les propriétaires de taxi-Be. Ainsi, ensemble, ils ont observé un débrayage et ont aligné leurs véhicules le long de la clôture de La Hute Canadienne à Mamory Ivato.
Les premières victimes de cette grève sont les usagers de la ligne Antanananarivo Ivato. Les habitants d’Ivato ont dû rejoindre à pied le quartier de Talatamaty pour prendre un taxi brousse reliant Mahitsy-Antananarivo ou Ambohidratrimo-Antananarivo. Il en est de même pour les habitants de la capitale qui ont des activités dans la commune d’Ivato. Ils prennent les taxis-brousse de Mahitsy ou d’Ambohidratrimo, pour rejoindre Talatamaty et poursuivre à pied jusqu’à Ivato.
Les taxi-Be d’Ivato ont mauvaise réputation auprès de l’Agence de Transport Terrestre (ATT). Ils sont réputés pour le non-respect des cahiers de charges et le non-respect des voyageurs. L’ATT a déjà effectué des opérations de coup de poing pour sanctionner ces chauffeurs de ces taxi-Be qualifiés par elle de récidivistes avérés.
Vos commentaires
ça vaut quoi un gendarme maintenant ? un policier ? et surtout un militaire ??
je repose la question : ça vaut quoi ???!!!
sans commentaires !!
+1 ; Tant qu’il y a de la vie, il faut nourrir l’espoir que le militaire réalisera qu’il leur faut faire une révolution ; leurs enfants, les parents, les voisins, les collègues leur reprochent plus ou moins directement le manque de caractère, impropre à une occupation de poste clé. Il n’y a pas une denrée qui soit aussi vulgarisée que le bon sens de l’intelligence.
Ho tonga anie ny fahafahana !
Ny tena loza dia isika « contribuables » sady hanjakazakany sy hanaovany herimpamoretana ihany no manakarama andry zalahy ireo hatramizay ka hatramizao.Na ny vola nividianana ny basy sy bala sy ny grenades sns hampiasainy isanandro hatramin’izay dia isika miasa sy mandoa hetra no nividy azy.Teo aloha mba ry zalahy mpanendaka sy tsy an’asa izany hoe ireo tsy mpandoa hetra no nanao fihetsehana fa izao dia ireo olona namelona ny andrimpanjakana rehetra no miaritra ny herimpamoretana.
Mahagaga loatra ity fireneko ity.
Dia lazai-ndry XENA sy ny tariny hoe Ny TIM sy ny MFM indray izao ireo olona ireo !!
Nareo taxi be kosa aloha, misy aminareo na omena formation im-pito mandifitra anareo aza dia tsy hijanona fa ho tia tena foana tsy hitsinjo ny fiara hafa mihitsy ee, taiza no mbola misy lalàna an’izany hoe dimy minitra nareo no afaka mijanona @ arrêt ireny ? Ezahina mba asiana haja ihany nareo fa mbola sarotra ee, asaina manao fehi-tenda, miankajo tsara (madio indrindra indrindra) fa eeeeee
Na izany aza anefa misy ihany koa ireto manana ny basy sy ny fahefana eny an-tanany tsy mendrika ny uniforme entiny ee, mamo ve ry zalà dia eny an-dalambe eny no hitanao manao tenue no sady manavy be (mba tsy hitenena hoe dôzy b).
Rehefa tsy izay moa dia manapatra fahefana satria tompony.