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Enseignement

Journée mondiale des enseignants

Revalorisation du métier

vendredi 7 octobre 2016 | Randria Maeva

Une journée qui mérite, sans doute une attention particulière : la journée mondiale des enseignants, le 05 octobre. Chaque corps a tenu à faire son discours. A l’occasion de cette journée, la plateforme des syndicats des enseignants a organisé un atelier tenu à l’hôtel Colbert le mercredi 05 octobre 2016, dont le focus est la revalorisation des enseignants.

Une formation pour une autosuffisance

Le syndicat SEMPAMA appuyé par l’Organisation Internationale du Travail, s’engage dans la prise de responsabilité, pour mettre en place un système éducatif qui répond aux besoins du pays. Le SEMPAMA élabore ainsi un programme de formation depuis 2015 pour l’autonomie budgétaire des enseignants FRAM.

Qu’ils appartiennent aux écoles privées ou aux écoles publiques, qu’ils travaillent dans les écoles secondaires ou dans les instituts supérieures, les enseignants sont négligés par rapport aux autres fonctions, dans la politique de l’Etat. Les enseignants FRAM, qui reçoivent une subvention de 150 000 Ariary par mois par enseignant, se trouvent dans un cas particulier. Certes, ils sont critiqués par rapport à leurs compétences mais c’est un système établi qui mérite une reconstitution.

Le programme du SEMPAMA se compose d’une formation répondant aux soucis budgétaires des enseignants, leur permettant de s’auto-suffire et de développer leurs compétences en éducation. La formation s’étale sur plusieurs thèmes : le leadership, l’estime de soi, l’auto-entreprenariat, l’orientation scolaire. Les enseignants FRAM ne dépendront plus ainsi des subventions.

Un cahier de doléances

De son côté, la Coalition nationale malgache pour l’éducation pour tous (Conamept) a présenté le 04 octobre 2016, le cahier de doléances de la Plateforme des syndicats des enseignants à Madagascar. C’est un document contenant les revendications des enseignants, en collaboration avec les représentants de la plateforme de syndicats de l’Education à Madagascar. Ce cahier se veut comme un guide améliorant le système éducatif, mettant en avant les soucis des enseignants et leurs besoins. Les revendications concernent ainsi les engagements et les budgets alloués par l’Etat pour le secteur, et qui sont liés au Plan sectoriel de l’éducation. Vingt (20) mesures phares se trouvent dans ce guide qui présente donc les points essentiels comme les conditions de travail des enseignants et le profil des enseignants, devant être pris en compte dans la politique de l’éducation à Madagascar.

« La journée mondiale des enseignants a été instituée depuis 1966 mais la célébration a commencé à être réellement prise en compte à Madagascar, cette année 2016. Plusieurs sujets sont abordés : les motivations, la rémunération, les infrastructures pédagogiques. Les enseignants constituent un acteur clé dans la vie d’une Nation, et tout le monde est concerné : parents, enseignants, responsables étatiques, responsables d’entreprise ; ce devoir peut être attribué à chaque citoyen responsable. » nous confie un enseignant en Histoire et Géographie dans un lycée public.

2 commentaires

Vos commentaires

  • 7 octobre 2016 à 18:25 | Paulo Il leone (#6618)

    vous n’avez hélas aucune chance d’être entendus....vous n’avez pas d’armes , et .... franchement l’éducation des enfants,nçaintéresse aprosnne ... ça ne rapporte rien dans l’immédiat !!

    Bientot vous allez nous dire que les enfants sont le futur de la nation ! ?

  • 8 octobre 2016 à 10:07 | Ibalitakely (#9342)

    Mais ce que l’on ne comprend pas pourquoi & depuis la II° République les bailleurs de fonds internationaux qui avec leurs exigences ont fait appliqué le gèle de fonctionnaires càd zéro recrutement y compris dans le domaine de l’enseignement (sauf dans l’armée srtt à l’acmil) ? & c’est depuis cette même période que commençait le système maîtres FRAM partout dans Madagasikara, qui a conduit à une sorte de désengagement de l’État au détriments des parents d’élèves. & je me souviens même du recrutement de bcp de ces premiers maître FRAM qu’un directeur d’EPP ou de CEG puisse nommer & que ce dernier ne va pas chercher plus en nommant sa femme ou sa fille ... & exponentiellement les maîtres FRAM sont devenus plus nombreux dans tout le pays. En outre les sortants normaliens ou encore ceux qui ont le CAE - CAP ne trouvent pas d’emploi.

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