Initié en 2009, le festival Mamahoaka revient à Antsirabe du 1er au 3 octobre 2010. Objectif de cette nouvelle édition : confirmer le succès de l’an dernier et renforcer sa réputation pour que « d’ici les trois prochaines années, Mamahoaka ait une notoriété similaire à celle des autres grands festivals malgaches, comme celui de Nosy Be ». C’est du moins ce que souhaite la représentante d’Holcim, l’un des principaux partenaires privés de la manifestation. Jean-Michel Frachet, directeur général de l’Alliance Française d’Antananarivo, partage cette ambition : « Pour nous, a-t-il déclaré en ouvrant la conférence de presse présentant l’évènement, c’est le début d’une longue histoire ».
Le festival Mamahoaka (rassemblement des peuples) a pour but de mettre en exergue le savoir-faire local, pour raviver la fierté de la population du Vakinankaratra en reconnaissant les talents de ses artistes et de ses artisans.
Plusieurs volets composent cet évènement, le principal étant le volet culturel, qui inclut un carnaval, des concerts un concours de hiragasy (chant traditionnel du terroir)… Mais l’économie locale a aussi toute sa place à Mamahoaka, et les artisans de la région tiendront pendant les trois jours des stands sur lesquels ils pourront exposer et vendre leurs œuvres. Enfin, le troisième volet du festival sera celui de la réflexion, puisque Mamahoaka 2010 « se propose d’être un festival d’ouverture et de prise de responsabilité des acteurs dans le processus d’amélioration de la gouvernance locale, afin de promouvoir la justice sociale et la qualité de vie de la population ». Une conférence-débat sera donc organisée, sur le thème des valeurs malgaches et la participation citoyenne. La question du respect de l’identité malgache et régionale par les artistes sera aussi posée, dans une seconde conférence-débat, animée par le chanteur Mami Bastah, Lauréat 2009 du « Prix Musiques de l’Océan Indien » et l’un des initiateurs du festival, dont il a assuré la direction artistique.
