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Enseignement

Rentrée universitaire toujours suspendue aux revendications du SECES

vendredi 20 mai 2011 | Valis

La journée de ce jeudi 19 mai au campus, tout comme la veille a été apparemment plus calme. Les étudiants étaient restés dans l’enceinte de l’université d’Ankatso. Ils continuent de soutenir les revendications des professeurs membres du SECES tandis que d’autres, ceux de quelques établissements (DEGS et Médecine), ont déjà repris les bancs des salles de cours étant donné que leurs enseignants ont déjà perçu leurs dus. La solidarité des enseignants a été battue en brèche par la décision du ministère de l’Enseignement supérieur d’une rentrée universitaire échelonnée ; car même l’Ecole normale supérieure (ENS) prévoit aussi la rentrée pédagogique la semaine prochaine.

En tout cas, la satisfaction des revendications du SECES est en cours sauf au sujet des indemnités de risque. Mais au nom sans doute de la solidarité syndicale, le SECES ou du moins son président continue de donner le mot d’ordre de grève. Le Pr. Armand Rasolomanana, président du SECES annonce même que 98% des enseignants n’ont pas encore repris les cours. Il admet que les revendications sont en cours de satisfaction mais déclare qu’il leur faut s’assurer que tous les enseignants aient été payés. Une prochaine réunion du SECES décidera de la suite et de l’attitude à tenir devant cette question des indemnités de risque, a-t-on compris.

En attendant, le président du SECES a dénoncé la bassesse d’esprit de ceux qui ont diffusé des documents confidentiels sous forme de tracts placardés au campus. « Ce sont des documents dont seuls le ministère et les autorités officiellement destinataires telles que l’administration de l’université peuvent être en connaissance » dit-il, estimant que la fuite ne peut provenir que d’une de ces sources. Les tracts en question contiennent les numéros des bordereaux d’envoi du budget de fonctionnement, dont les salaires et indemnités du personnel administratif et technique, les dépenses de fonctionnement, les bourses pour trois mois, et font référence aux ordres de payement des salaires et autres indemnités effectués pour le compte de l’université avec leurs dates.

2 commentaires

Vos commentaires

  • 20 mai 2011 à 10:39 | Bardadas (#5458)

    Le non paiement des indemnités n’est qu’un prétexte dans la situation des universités à Madagascar. La volonté de détruire les universités publiques malgaches constitue l’unique objectif à court terme des entités derrière ces interminables grèves, qui sont :
    -  le SECES qui continuent de toucher leur salaire même s’il n’assure aucun de leurs obligations 12 mois sur 12
    -  le SECES dont la plupart des membres veulent tirer plus de sous auprès des universités privées (qui leur appartiennent souvent), en obligeant les jeunes d’y étudier suite au blocage total des universités publiques
    -  le SECES qui veulent garder leur place, sans âge de retraite, en évitant l’avènement des nouveaux enseignants chercheurs
    -  une partie de la classe sociale des familles aisées qui évite à tout prix l’accès des pauvres aux diplômes universitaires (donc au monde des intellectuels)
    -  l’Etat, qui devient INEFFICACE et/ou complice envers la destruction volontaire de l’avenir des universités publiques
    -  les politiciens qui exploitent l’éducation pour arriver à leur fin politique.

    L’unique classe des victimes, une classe sans défense, ni moyen d’affronter la situation, n’est que la classe des citoyens pauvres. Malgré sa domination numérique cette classe doit subir les impacts de cette complicité destructrice contre l’avenir des jeunes pauvres. Les pauvres ne peuvent qu’accepter l’artificialisation à la Malgache de la loi de la « sélection naturelle » imaginée par Charles Darwin.

  • 20 mai 2011 à 17:18 | ravel (#4625)

    chers étudiants et étudaiantes il faut avoir des horizons lointains dans vos ambitions ,dans vos objectifs .
    IL EST temps de repenser tout le contenu de l’université ,et il faut une admnistration qui pourra coopérer avec de multiples pays .
    LA FRANCE N A PLUS OU PAS LE MONOPOLE DE LA CULTTURE ,il ya des étudiants Français qui vont se former en Chine en électronique et informatique ,il y a des malades Anglais qui se traitent et se font opérer en Inde car ,moins cher et aussi bien qu en Grande bretagne ,des femmes françaises se font opérer en Tunisie et Maroc (Chirurgie esthetique) pour nous dire avec notre pouvoir non reconnu on ne va pas loin .
    REFLECHISSONS NOUS ENSEMBLE

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