Après 7 mois à la tête du ministère de l’Éducation nationale, Jean Jacques Rabenirina a cédé sa place ce 24 novembre à Régis Manoro sans oublier de remercier le personnel ni de dresser le bilan de son exercice. La cérémonie de passation a été l’occasion pour le ministre Régis Manoro, de défendre sa position par rapport aux déclarations publiques du chef de file de la mouvance Zafy d’où il est issu. Le Pr. Albert Zafy en effet avait renié la liste dans laquelle figuraient les noms de ses candidats au poste de ministre du gouvernement Beriziky. Il avait dit au Magro Behoririka que ceux qui acceptent de participer au gouvernement s’excluent de la mouvance qu’il dirige. « Non, répond Régis Manoro, je suis toujours membre de la mouvance Zafy. Tant qu’aucune lettre me notifiant mon exclusion de la mouvance Zafy ne me parvient, je reste cadre de la mouvance Zafy… En tout cas, je suis très imprégné des principes et des idées de la mouvance et c’est pourquoi je siège au gouvernement. Désormais, en tant que ministre, je ne descendrai plus au Magro Behoririka car j’ai d’autres tâches à accomplir ». Régis Manoro s’interroge pourquoi il devrait se faire du souci parce que c’est le Pr. Zafy lui-même qui a confectionné la liste dans laquelle il figure et qui a été déposée officiellement auprès de la Primature. Et il renchérit que si cette exclusion s’avérait et était confirmée par une lettre officielle de l’ancien président Zafy, il demeurera toujours dans l’esprit appartenant à la mouvance Zafy.
Les priorités de Régis Manoro sont, comme tous les ministres, la préparation des élections mais aussi l’amélioration des taux de scolarisation, la recherche de solution à la situation des enseignants FRAM et la bonne gouvernance.
Vos commentaires
Citations :
« Les priorités de Régis Manoro sont, comme tous les ministres, la préparation des élections ».
En quoi faisant ?
Il devrait dans ce cas sortir du gouvernement et se préparer plutot sur le terrain comme doivent le faire tous les politiciens futurs candidats aux élections.
Il faut s’attendre alors à ce que le sommet des 4 décide d’un commun accord que l’executif serait confié à une équipe de hauts technocrates.
Monsieur le Ministre : la langue anglaise ouvre d’horizons plus larges pour nos jeunes. S’il vous plait, faites en une priorité pour que nos jeunes ne se bousculeront plus en France, vu la facon comment les malagasy sont traités au Consulat de France à Ambatomena, Antananarivo !
La langue anglaise peut etre apprise en quelques mois comme l’Association FMOS (Fikambanana Miahy Olona Sahirana) l’a demontré, avec ces deux articles :
1- http://www.lexpressmada.com/emploi-madagascar/29378-promotion-pour-des-non-diplomes.html
Maîtriser la langue anglaise est un atout. 30 défavorisés iront en Afrique du sud, d’autres seront guides.
La majorité ne possède pas le diplôme de bac ou de BEPC, certains ont arrêté leurs études en classe primaire, mais ils parlent couramment l’anglais américain. Ils ne sont pas issus d’une grande institution, avec une contribution de Ar 3 500 par mois pour apprendre cette langue, ils iront en Afrique du sud pour travailler comme agents comptables. Ils ont été formés pendant huit mois, dans des Tranompokonolona et des fokontany comme à Anjanahary, Manjakaray, Talatamaty, Tanjombato, Ambohitrimanjaka,... par une association qui s’occupe des personnes défavorisées (Fikambanana Miahy ny Olona Sahirana ou FMOS). Les quatres premiers mois, ils apprennent la langue, puis comment devenir guide et ensuite la comptabilité. Par manque de matériel, ceux qui peuvent se payer l’apprentissage de la comptabilité, vont ailleurs. Les étudiants ont appris l’informatique, la bureautique et la comptabilité pour pouvoir répondre aux demandes des banques sud-africaines.
......
2- http://www.courrierdemada.com/mg/index.php?option=com_content&view=article&id=19206:affami--langlais-pour-tous&catid=36:societe&Itemid=62
Feolray,
Je n’ai pas voulu aborder le sujet de FAMOS,mais votre post m’oblige de faire quelques remarques :
Les formations sont dispensées dans les locaux :
En partenariat avec l’Italie qui fournit le diplôme international des étudiants ,ou en collaboration avec les banques sud africaines qui cherchent des travailleurs comptables ,issus de cette association FMOS.
Même en transition,il est temps de mettre un peu d’ordre dans notre système d’éducation (NATIONALE) :
Pour les critiques sur le système français,c’est toujours les mêmes rengaines...(les mêmes chansons)..
Il y a beaucoup à dire et à faire, Monsieur le Ministre de l’éducation de base.
Bon courage Monsieur le Ministre,j’ai déjà intervenu,dans ce domaine,du temps de Fanony Fulgence ,je ne manquerai pas de mettre mon grain de sel,dans l’avenir.A bientôt,
Avec tous mes respects et ma haute considération.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
La priorité d’un ministre (jusqu’à présent à Madagascar) c’est la soupe ! Elémentaire, Mon cher Wattson ! Tabera et Rolland viennent de le confirmer !
Elle doit s’accompagner d’un fort soutien public et politique,d’une planification et de réformes judicieuses,et d’un financement judicieux.
Après avoir maîtrisé la gestion de l’afflux d’enfants,il faudrait dégager les ressources nécessaires à l’amélioration qualitative de l’enseignement et à la satisfaction des besoins des enfants les plus démunis (j’exclus le terme pauvre),de ceux des régions rurales les plus éloignées,et des enfants avec des handicaps.
Subventions d’urgence pour l’école élémentaire,pour satisfaire les besoins immédiats d’acquisition de cahiers,des crayons et d’autres fournitures scolaires.
Les dépenses nationales consacrées à l’éducation nationale devraient s’élever au 1/3 du budget national.
Rêve pou réalité !!!
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com