Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 27 juin 2025
Antananarivo | 09h51
 

Politique

Dr Leonardo Simão

Rappel à la bonne foi des politiciens

mercredi 2 mars 2011 |  1902 visites  | 8 commentaires 
« Nous sommes là pour la médiation et pour travailler avec le pays » dixit le Dr Simão.

« Il faut continuer avec le même esprit, travailler toujours en bonne foi. S’il y a des forces politiques ne voulant pas travailler en bonne foi, on va se voir parce qu’on ne se cache pas ». C’est ce qu’a affirmé ce mardi 1er mars 2011, à Ambohitsorohitra, le Dr Leonardo Simão. Après avoir rencontré Andry Rajoelina, à 8 heures du matin, ce mardi, au palais d’État d’Ambohitsorohitra, l’émissaire de Joaquim Chissano a accordé une interview à la presse.

« S’il y a des manœuvres de toute part, ça va être évident pour toute la société » affirme l’émissaire de la SADC. Et à lui de continuer que « nous sommes là pour la médiation et pour travailler avec le pays et nous ne voyons pas de fortes raisons d’inquiétudes, nous sommes en bonne voie et dans quelques jours nous pouvons avoir sur place un document définitif ».

Pour ce qui est de la rencontre entre Andry Rajoelina et Simão, ils ont fait un bilan du processus de sortie de crise à Madagascar. « Je ne peux pas parler des détails sur la situation mais à notre avis, le processus est en bonne voie » dit-il tout en confirmant qu’il y a beaucoup d’inquiétudes, «  il y a des partis politiques qui sont un peu inquiets sur l’évolution de la situation et qui disent que le processus est un peu lent » dit-il tout en assurant que c’est normal. Pour le représentant de Joaquim Chissano, « il s’agit d’un processus politique donc il faut toujours rester calme et patient parce que le processus est dans la bonne voie ». « Dans les négociations politiques, il faut faire attention, que tout le monde compare les choses de la même manière ce qui demande un peu de temps » dit-il.

Revenant sur la rencontre entre Marc Ravalomanana et Joaquim Chissano, le Dr Simão l’a déclarée parfaitement normale. Un médiateur peut à tout moment se réunir avec une des parties, et il n’y a pas de raison que cette rencontre soulève autant d’inquiétude chez certains. La nouveauté c’est qu’il y a été décidé de publier un communiqué commun pour éviter les interprétations subjectives. La déclaration vise à clarifier qu’il est possible de participer au processus de négociation sans forcément être d’accord avec l’ensemble du contenu de la feuille de route.

Recueilli par Rakotoarilala Ninaivo

8 commentaires

Vos commentaires

  • 2 mars 2011 à 14:03 | Rabe (#3378)

    ... la bonne foi veut qu « ON RESPECTE CE QU’ON A SIGNE » c’est simple

    vous etes en train de valider un coup d’etat, est-ce un bonne foi ?

    • 2 mars 2011 à 21:39 | betoko (#413) répond à Rabe

      Comme en 2002 donc ....... mdr

  • 2 mars 2011 à 16:10 | nicoud (#1446)

    En tant qu’ancien président de l’Union africaine, Kadhafi a pesé lourd dans la non-résolution de la crise malgache. Il n’a jamais caché sa préférence pour Andry Rajoelina qui aujourd’hui, tarde à condamner les dérives dictatoriales du « Guide ».
    Le 1er février 2010, Andry TGV en visite en France est sur le plateau de l’émission Journal du Monde de LCI (1). Après un bref reportage sur « Kadhafi qui éprou-ve beaucoup de sympathie envers son jeune cadet Andry Rajoe-lina », le journaliste Vincent Her-vouë s’adresse à son invité : « Vous allez à Tripoli ? » Réponse de TGV : « C’était prévu mais finalement le programme du Guide a été très chargé ». Le journaliste ironise : « C’est toujours difficile d’avoir un rendez-vous avec Le Guide. Se maintenir au pouvoir sans avoir été élu et sans mandat, il est un grand spécialiste en la matière. Qu’est-ce qu’il vous conseille ? » Le jeune président de la Transition malgache, rétorque naïvement : « Si vous voulez, euh… ce que le Guide me con-seille aujourd’hui, c’est qu’il est im-possible de cohabiter avec des présidents déchus et qu’il faut aller vers les élections ». Andry TGV semble suivre à la lettre les conseils de son « parrain » lybien en interdisant Marc Ravaloma-nana et Didier Ratsiraka de rentrer à Madagascar. Ce rendez-vous manqué du début février 2010 a été précédé d’une première rencontre entre Kadhafi et Rajoelina. En effet, c’est en Lybie que ce dernier a effectué sa toute première « visite officielle » hors du territoire malgache le 17 mai 2009 après le coup d’Etat du 17 mars de la même année.

    UN ENTRETIEN DE 2H40

    À cette occasion, Kadhafi a envoyé spécialement un avion Boeing 707 privé pour transporter TGV et sa suite jusqu’à Tri-poli. Les deux hommes se sont entretenus à huis clos durant 2 heures et 40 minutes. Et le colonel lybien qui présidait alors l’Union africaine, de déclarer à l’issue de la rencontre : « Avec toutes ces preuves (ndlr : des documents présentés par TGV), pourquoi les autres États essaient toujours de mener des actions pour déstabiliser le régime transitoire à Madagascar ? » Kadha-fi, comme à son habitude, allait à contre-courant de la position de la communauté internationale qui refuse, jusqu’à présent, de reconnaître le régime de facto de TGV. Depuis le début du mouvement populaire en Lybie, la presse malgache et africaine se sont sérieusement penchées sur les relations entre les 2 dirigeants. « Après Kadhafi, Rajoelina ? » s’interroge Mada-gascar Tribune le 25 février dernier. La veille, Slate Afrique a titré « Rajoelina, orphelin de Kadhafi ». Curieusement, jusqu’à hier, et malgré ces interpellations médiatiques, la Tran-sition malgache n’a toujours pas condamné les violentes répressions perpétrées par Kadhafi contre son peuple. Alors que ces derniers jours, dans ses discours, Rajoelina faisait souvent référence aux révoltes en Algérie, en Tunisie et en Egypte. Pas un mot sur la Lybie. Kadhafi ira-t-il planter sa tente à Madagascar après la chute probable de son ré-gime ? La Grande Île pourrait l’intéresser à plusieurs titres : ses frontières côtières « perméables », idéal pour passer incognito ; ses aéroports facilement accessibles en provinces ; sa vaste superficie de 587 000 km2 et surtout son régime transitoire qui lui doit un sacré « retour d’ascenseur ».

    Pana Reeve

    • 2 mars 2011 à 18:08 | poiuyt (#584) répond à nicoud

      Intéressant.

      Khadafi est présenté comme un fou, un drogué, aujourd’hui. C’est la honte d’être un ami d’ un tel individu, aujourd’hui ; et même de l’avoir eu un jour en ami . Les paroles ou actions équilibrées et sensées, sages, sont rares aujourd’hui de sa part. C’est le fond qui est mauvais, si ce n’est la drogue qui aurait effacé le caractère.

      Si c’est le mentor de joel, on devine la qualité de sans-qualité, ainsi donc c’était vrai : sans-qualité ! le joel ne le citera plus jamais.

      Khadafi avait une mauvaise image éxécrable. On se demandait comment la France arrivait à conseiller à joel une visite chez Khadafi, à recommander joel au Guide,

      Juste pour afficher qu’on a des relations extérieures. Cela ne lui a pas servi : réduit 2 ans plus tard à encore magouiller pour rester usurpateur.

  • 2 mars 2011 à 20:17 | le critiqueur (#4650)

    RAVALO ET RATSIRAKA SONT LES MAUX DE CE PAYS !

    Ravalo ne signera jamais et n’acceptera quoi que ce soit si ce n’est guère à son avantage ! il faut en finir avec un type comme lui et définitivement et vite !
    laissez le dehors !
    VIVE ANDRY RAJOELINA

    • 3 mars 2011 à 01:05 | IMPART (#3287) répond à le critiqueur

      Rajoelina doit partir !
      2 mars 22:32, par IMPART (#3287)

      Pour le bien de tout le monde,Rajoelina doit partir comme Khadafi !

  • 2 mars 2011 à 23:04 | Jerry (#2173)

    La bonne foi ! Pauvre Dr. Simao. Il ne connait pas assez les politiciens malgaches. Plus detenteur de mauvaise foi qu’eux , tu meurs ! Rappelez vous Dakar 2 en 2002 ? Maputo et Dar-es-salam en 2009 ? C’est a en croire que la mauvaise foi et l’hypocrisie font partie des traits dominants de nos politiciens Et le plus desolant, c’est que meme les « avaram-pianarana » font preuve de malhonnetete intellectuelle ! Alors Bac +5 ou Bac -3 , c’est kif-kif , comme diraient les arabes ....

  • 3 mars 2011 à 08:59 | ErnRAZ (#5140)

    Khaddafi était toujours avec le dernier gagnant !
    Il était avec Ratsiraka. Il lui avait même offert un argent de poche de 3 millions de dollars -dixit Ratsiraka- mais qu’il avait réclamé à Zafy plus tard !
    Il avait offert des chameaux à Ravalomanana ! Et quand Rajoelina s’autoproclamait Président de la Haute Autorité, il l’a invité chez lui !

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS 
 
{#URL_PAGE{archives}}