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Politique

Bureau politique du TIM

Rajemison écarté

jeudi 22 mai 2008 | Eugène R.
L’ancien président du Sénat ne fait plus partie du bureau politique du TIM.

Rajemison Rakotomaharo vient d’encaisser un deuxième coup dur après avoir été écarté de la présidence du Sénat.

L’homme de confiance des premières heures du président Marc Ravalomanana ne fait plus partie du bureau politique du « Tiako I Madagasikara ». Désormais, Rajemison Rakotomaharo est exclu des hautes sphères de prise des décisions politiques, tant au niveau de l’Etat qu’au sein du parti au pouvoir. Six autres membres ne sont plus reconduits au sein du bureau politique national du TIM après le congrès d’hier : Ramamonjisoa Benjamin, Zafilahy Stanislas, Randimbisoa Jean Chrysostome, Tsitohery Avison André, Zafilaza et Manorohanta Cécile, qui ont respectivement représenté dans le précédent bureau Antananarivo, Toamasina, Fianarantsoa, Toliara, Mahajanga et Antsiranana. Le président par intérim Yvan Randriasandratriniony a été confirmé à sa place.

C’est également le cas de Ivohasina Razafimahefa qui a été reconduit par le nouveau bureau politique à son poste de secrétaire général du parti. Ultérieurement, ce nouveau bureau désignera trois autres nouveaux membres qui sont des
« techniciens ». En tout, le nouveau bureau politique du TIM est composés de 13 membres.

TIM des premières heures

Les membres du nouveau bureau politique.

Il n’y a pas eu non plus de suprises pour la reconduction des quatre autres membres dont le premier ministre Charles Rabemananjara, le président de l’Assemblée nationale Me Jacques Sylla, le député Razoarimihaja Solofonantenaina et le député Raharinaivo Randrianantoandro. Les deux premiers sont membres d’office du bureau politique en tant que chefs d’Institution et les deux derniers en tant que « past-president ». L’entrée au sein du bureau de deux autres membres dont Donat Olivier Andriamahefamparany (vice-président chargé de la Communication) et Botozaza Pierrot (vice-président chargé des Finances et de l’Economie) n’ont pas non plus suscité des réactions négatives de la part des congressistes étant donné que tous les deux, surtout le premier, n’étaient pas dans le camp adverse durant les évènements de 2002. Par contre, les
« nominations » de Tsiandopy Jacky Mahafaly et de Dina Jeanne au sein de cette instance dirigeante du parti ne sont pas à l’abri des commentaires. Nul n’ignore que l’ancien PDS d’Antsiranana et l’ancien recteur de l’université de Toliara avaient défendu la cause de l’amiral en 2002. L’ex-province de Mahajanga n’est pas représentée au sein du nouveau bureau politique du TIM.

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- Des maires cèdent aux pressions

Yvan Randriasandratriniony, président du TIM. 

Yvan Randriasandratriniony l’a annoncé hier avec fierté au Palais des Sports de Mahamasina : « le TIM a pu faire élire 997 maires lors des dernières communales. Actuellement ce parti compte au total 1205 maires ».

Une manière pour l’orateur de laisser entendre que 53 maires indépendants ont rejoint le TIM car c’est un parti fort. Toutefois, Yvan Randriasandratriniony a caché une partie de la vérité. Certes, 202 maires élus à titre indépendant se sont ralliés au TIM après les deux jours de formation à Iavoloha, mais la plupart d’entre eux, pour ne pas dire tous, ont été victimes des pressions directes des chefs de région. Des maires indépendants de la région Sud Est et d’Amoron’i Mania étaient aperçus hier au palais des Sports dans le cadre du congrès du parti au pouvoir. Ayant requis leur anonymat, ces maires se plaignent qu’ils ne bénéficieraient pas de la grosse subvention spéciale récemment promise par le président de la République s’ils n’adhèrent pas au TIM. « Ce qui explique notre présence ici », a souligné un maire élu dans le district de Farafangana.

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