Rencontrée par hasard la semaine dernière, à l’Ecole National de la Magistrature et des Greffes (ENMG), lors de la formation des membres de la plate-forme des sociétés civiles sur le tribunal administratif, Gouët Radavisa Anna Soaseheno, ancienne maire de la commune aéroport d’Ivato, a accepté de nous faire part de ses occupations actuelles. En bref, elle continue sa politique de développement de la commune à sa manière, selon ses propres termes. Interview
• Madagascar Tribune : Pouvons-nous savoir ce que vous êtes devenue maintenant ?
– Gouët Radavisa Anna Soaseheno : J’ai repris mes anciennes occupations. Avant d’être maire, j’étais membre actif d’une association qui œuvre dans le domaine social. Lorsque j’ai été maire, j’étais tellement débordée que j’ai dû abandonner mes occupations favorites. Maintenant que je suis libre, je m’investis à fond dans le domaine social.
• Est-ce que vous avez abandonné la politique ?
– Non, je n’ai pas abandonné la politique, mais je n’ai jamais fait de la politique politicienne. Je n’ai fait que des politiques de développement. Je continue encore aujourd’hui cette politique de développement pour le compte de la Commune d’Ivato Aéroport. Je travaille toujours avec les bailleurs de fonds pour des œuvres sociales. Je cherche aussi en ce moment des partenaires pour récompenser chaque année les dix lauréats du CEPE et BEPC de la Commune d’Ivato Aéroport.
• Avec quelle association travaillez-vous en ce moment ?
– Je travaille au sein de l’association « Olom-Pirenena Tompon’Andraikitra » ou OPTA. J’essaie, au sein de cette association, de partager avec les autres mes connaissances et mes expériences en matière de bonne gouvernance.
• Avez-vous des messages à transmettre ?
– Ce n’est pas le titre qui est important pour un acteur de développement, mais la participation et la prise de responsabilité. Il faut continuer la politique de développement, parce qu’il y a toujours quelques choses à faire.
• Comment se présentent vos relations avec l’actuel maire de la Commune d’Ivato Aéroport ?
– Je préfère ne pas aborder cette question si vous le voulez bien.
Recueilli par Manjakahery Tsiresena
