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Politique

Harry Laurent Rahajason répond à Mamy Rakotoarivelo

Quid du CSCA ?

jeudi 10 janvier 2013 |  2573 visites  | Valis

Le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason, Rolly Mercia de son nom de plume dans le temps, s’estimant outré par les propos de Mamy Rakotoarivelo relatifs à l’accès à l’information et à la fermeture de nombreuses stations radios et télés depuis la crise, réplique (voir communiqué ci-dessous). Le président du Congrès de transition et non moins chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo, a en effet réclamé la réouverture immédiate de ces stations radios et télés qui ont été fermées. Il a aussi demandé de la part des gens des médias le respect de la dignité et de l’intégrité de la personne humaine avant de déplorer les mesures prises par le ministre de la Communication. Selon l’orateur, le ministre de la Communication interdit aux prétendus opposants l’accès aux médias publics sous le prétexte de diffusion de fausses nouvelles et d’incitation aux troubles. Mais ce ne sont là, à son avis, que manœuvres et stratégie portant atteinte à la liberté d’expression aux fins d’un retour à l’unilatéralisme et à la dictature envisagée.

On rappellera que le ministre, en son temps en charge de la Communication de la Présidence de la HAT, avait admis dans une interview à la presse étrangère, avoir rangé dans sa poche lorsqu’il était dans le feu des actions durant les manifestations de la Place du 13 mai, la déontologie et l’éthique du métier de journaliste. Par ailleurs, il oublie dans sa réplique à Mamy Rakotoarivelo que tout ce que revendique le président du Congrès figure aussi dans la feuille de route dont tout le monde réclame l’application car c’est aussi devenu une loi. Mais le plus étonnant c’est quand le ministre de la Communication transige et ose dire que tant qu’il demeure ministre, c’est lui qui décide ; mais que pense-t-il du rôle et des fonctions du Conseil supérieur à la Communication audiovisuelle (CSCA) ? Ce conseil est composé de plusieurs entités membres et co-présidé par le ministre de la Communication et par le ministre des Télécommunications. Qu’est-ce que cette réplique exprime-t-elle ? Que traduit-elle dans le concret à l’égard du CSCA ?


Communiqué

Le Ministre de la Communication réagit aux propos virulents du Président du Congrès de la Transition à la cérémonie de vœux d’Iavoloha.

Dans son discours, lors de la cérémonie de présentation de vœux au Couple présidentiel qui s’est tenue ce Mercredi 09 Janvier, au Ceremony Building du Palais d’Etat d’Iavoloha, le Président du Congrès de la Transition et non moins chef de la délégation de la Mouvance RAVALOMANANA, Monsieur Mamy RAKOTOARIVELO a profité de l’occasion pour attaquer ouvertement Monsieur Le Ministre de la Communication, Harry Laurent RAHAJASON, par rapport à l’application des mesures de suspension des autorisations d’ouverture de stations audiovisuelles délivrées depuis l’avènement de la transition et l’accès des opposants dans les medias publics.

Le Ministre Harry Laurent RAHAJASON délibérément critiqué réagit à ces attaques solennelles.

Ainsi, en réponse à ces allégations contre le Patron du Département de la Communication, Monsieur Harry Laurent RAHAJASON a été sans ambages : « C’est honteux de voir un chef d’Institution, qui plus est, parlementaire, qui ne maîtrise même pas les textes réglementaires et législatifs en vigueur mais qui se permet de se lancer publiquement dans de telles assertions. C’est honteux car il a montré à tout le Peuple malgache qui a suivi en direct cette cérémonie, par le truchement des chaines nationales son incapacité de maitriser et de faire respecter la loi. D’ailleurs, le Président de la Transition a été claire : Il faut respecter les textes, pas de gabegie ».

Le Ministre de la Communication a également souligné qu’il est stipulé dans l’article 17 de la Feuille de route que la liberté d’expression et la liberté de presse doivent se faire dans le respect des lois en vigueur à Madagascar.

« L’ouverture d’une station audiovisuelle privée est régie par des règles établies par les autorités malgaches depuis bien longtemps. Toutes ces stations qui ont fait l’objet de fermeture n’ont pas été en règles vis-à-vis des procédures d’octroi d’autorisation (dont la nécessité de lancement d’un appel d’offres en bonne et due forme). C’est la Loi. Et je le réitère encore une fois que tant que je suis encore à la tête du Département de la Communication, aucune station privée n’aura l’autorisation d’émettre tant qu’elle ne respecte pas la Loi en vigueur » a-t-il ajouté.

Fustigé toujours par Monsieur Mamy RAKOTOARIVELO d’avoir limité l’accès des membres de l’opposition dans les chaines publiques, le Ministre de la Communication a rappelé qu’il y a également des règles qui régissent les chaines publiques : « Comme tout organe de presse, les chaines publiques ont aussi une ligne éditoriale. Ce ne sont pas des moyens de communication pour vehiculer des provocations et des guéguerres politiques. Ce sont des supports pour Informer, Eduquer et Divertir pour l’intérêt général du pays. Ainsi, tous ceux qui veulent faire des déclarations politiques ou encore moins des polémiques politiques ne passeront pas. Je suis bien clair là-dessus », a déclaré le Patron de la Communication.(…)

Antananarivo, le 09 Janvier 2013
Le Service Communication du Ministère de la Communication

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