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Culturel

A la recherche de la relève

Quid de la bonne école ?

mardi 30 septembre 2008 | Daddy R.
Ils sont toujours là les « anciens » !

Le milieu artistique malgache est très garni si l’on se réfère à tous ces grands artistes issus de chaque discipline. Mais avec la disparition petit à petit de ces « illustres », l’on se demande si la relève est déjà assurée. Tant bien que mal, les jeunes ont besoin d’être « éduqués » ce qui manque totalement dans l’univers actuellement.

Avec l’évolution de la technologie, on a déjà rapporté dans notre colonne que la créativité devrait être remise en question. Une créativité résultant de la notoriété de l’artiste ainsi que la qualité de ses œuvres. Et bien évidemment, quand on parle de qualité, la notation est très relative vu qu’aucune définition, ni d’ « œuvres brillantes » se révèlent comme une référence.

La musique malgache est très riche mais…

Cette discipline vient en première, vu que la musique intéresse tout le monde et devient un « métier » à part, pour certains. Des grands noms comme Bessa, Henri Ratsimbazafy, Fanja Andriamanantena, Jaojoby, Tianjama, Jean Gabin, … et bien d’autres sont indissociables de l’histoire de la musique malgache. Puis, il y eut les regrettés, Bouboul ou Toty, pour ne citer qu’eux, qui ont déjà laissé leurs empreintes dans les annales de la musique malgache, en étant en même temps musicien et arrangeur.

Mais la relève est encore loin d’être remplacé, face à l’inexistence d’une bonne école ainsi que l’arrivée de la nouvelle technologie qui a tout bouleversé. Tout le monde devient autodidacte, avec un manque de rigueur qui est le secret de toute réussite.

Le théâtre malgache en veilleuse

Si ailleurs, le cinéma fait fureur avec le métier d’acteurs ou d’actrices très convoité par bon nombre de jeunes, ici, le théâtre est loin d’être plus intéressant pour les acteurs en herbes. Ces derniers ont tendances à oublier que le théâtre est une des expériences requises dans le monde du 7è art. C’est pourquoi les « Mama Bako » ou Mme Georgette, restent des « légendes » pour les amateurs de théâtre, difficile à remplacer. L’école des beaux-arts demeure encore un « rêve irréalisable ».

Pauvre de ma littérature !

La musique a été traitée en premier lieu, alors qu’une chanson n’est pas complète sans la parole. La littérature malgache a failli être enterrée avant que quelques compositeurs décident de donner une autre valeur à ces œuvres. Plusieurs « maîtres » en la matière ont déjà rangé leur plume, comme tout récemment, le grand « Rado » qui a tiré sa révérence à 85 ans. Quelques noms commencent à submerger, pour ne citer que Haingo ou encore Ny Eja, mais le charme ainsi que la richesse des mots dans les vers sont encore à discuter. Ce qui laisse à se demander si d’autres jeunes ne pensent pas exprimer leur talent et mettre au grand jour leur savoir faire.

Sans parler de l’utilisation du mot « contemporain ». Certains ont tendance à limiter la période de l’art. Afin de pouvoir se démarquer, bon nombre de jeunes artistes osent appeler leurs œuvres d’objet contemporain. Alors qu’ils n’ont pas encore de référence, en matière d’art, avant de délimiter la période de celui-ci. Histoire de ne pas tromper les gens, pour être de bonne foi, alors que ce sont eux-mêmes qui se trompent de discipline et de métier, des fois. Il est bien beau de « créer » mais allons dans le bon sens tout en respectant quelques règles !

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