L’ancien procureur de la République, Rahetlah Jonah, corrige certaines perceptions en matière de justice. Les recours, les plaintes devant une cour de justice sont normales, ce sont des procédures normales et ce ne sont pas les dénonciations et les critiques et spéculations qui dénaturent ou qui doivent ébranler la confiance en la justice et ses méthodes et procédures ou qui doivent provoquer des soupçons sur la nature de la justice, explique-t-il. Et dans le cas présent des élections, il est tout à fait normal poursuit-il, que les conseils des parties en présence déposent leurs requêtes et leurs moyens de défense ou apportent leurs points de vue et arguments. Une telle démarche ne doit engendrer aucun soupçon et ne doit porter nullement atteinte à l’objet de justice, que sont les résultats des élections ou plutôt l’examen des résultats de l’élection.
Pour Rahetlah Jonah qui veut apparemment redorer le blason de la justice et faire en sorte par ses interventions que la justice retrouve la confiance des justiciables, l’essentiel dans la justice est la décision de cette justice, la forme, la démarche et les méthodes utilisées pour prendre cette décision. Il est convaincu que les juges de la Cour électorale spéciale sont tout à fait conscients de l’importance, de la portée et de la quintessence de cette justice qu’ils doivent assumer. En tout cas, affirme ce juriste, tout jugement est fondé sur des preuves que les juges évaluent, analysent, pèsent, soupèsent pour élaborer par la suite l’exposé des motifs avant de rendre un verdict.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
« . . . est convaincu que les juges de la Cour électorale spéciale sont tout à fait conscients de l’importance, de la portée et de la quintessence de cette justice qu’ils doivent assumer. En tout cas, affirme ce juriste, tout jugement est fondé sur des preuves que les juges évaluent, analysent, pèsent, soupèsent pour élaborer par la suite l’exposé des motifs avant de rendre un verdict. »
Faire confiance à la justice « malagasy » (comme institution) ? Pourquoi pas, « juste croire en elle » (MINOA FOTSINY IHANY).
Fa tamin’izy teo ve efa nahatoky ny fitsarana ny vahoaka malagasy rehetra ?
Tsara petraka ny fanontanianao, Zanak’i Dada 80% ny vahoaka malagasy.
Faire preuve de maximum de confiance : MINOA FOTSINY IHANY
Il faut que notre pseudo justice fasse ses preuves avant que la confiance lui soit accordée. Et cela peut prendre du temps, beaucoup de temps, car en son sein réside plusieurs vautours !
Toute décision de la justice est prononcée « AU NOM DU PEUPLE MALGACHE »et ce Peuple a-t-il vraiment confiance en notre Justice , censée être indépendante, neutre et impartiale ????!!!
Je reconnais que tous nos hommes de droit et de loi parlent tous trop bien pour être vrai ! C’est leur boulot de convaincre pour mieux vaincre !...Leur jargon juridique reste parfois incompréhensible par la grande majorité de la population et concernant les recours, les plaintes , les requêtes relatives à nos récentes élections , la CES 2 a la lourde tache de trancher dans cet IMBROGLIO judiciaire ??!!
Wait and see ....
Pétition en ligne pour que la CES procède à la confrontation systématique des PV et aux vérifications systématique de bulletins pour tous les districts a l’intérieur desquels il y a eu contestation de résultats.
Pétition
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Cour_Electorale_Speciale_Madagascar_Verifications_de_bulletins_de_vote_Confrontation_de_PV/?copy
Source : SuiviElections2013Mdg
https://www.facebook.com/SuiviElections2013Mdg
Merci à M Rahetlah Jonah d’apporter des précisions sur la saisine de la justice et la méthode de travailler des juges.
Plus clairement, tout le monde peut ester en justice pour comprendre, avoir la conscience tranquille et faire défendre leurs droits : plaignants, victimes, observateurs, demandeurs, défenseurs, ...
Bannissons de notre mentalité et de notre à priori que les juges ne font que « punir ». Ce ne sont que des personnes comme tout le monde à la différence qu’ils ont étudié le Droit et les droits, observateurs de la société, expérimentés, détenteurs d’un certain savoir ... et capables d’analyser des situations en toute objectivité ...
Il arrive que les juges ne détiennent pas tous les éléments, ...
Question de confiance, la Justice est investie d’une certaine autorité que ne peut détenir tout autre pouvoir : Présidents de la République, de l’Assemblée nationale, du Sénat, ... D’où la séparation des pouvoirs.
Les 300 ou 400 requêtes (soit quelques valises de preuves !!!) de Jean Louis Robinson peuvent être résumées à un mémoire ... Les détails et renseignements complémentaires c’est selon la demande de la C.E.S. ...
Là, c’est très vicieux, à la limite de la mauvaise foi, de la part de Jean Louis Robinson et de la mouvance Ravalomanana qui veulent « piéger » ... la C.E.S. qui a un délai imparti pour promulguer le résultat officiel.
Cà n’aboutit pas forcément à une condamnation, au pénal ... Cà pourrait être un rejet pur et simple, une simple réponse, pour vice de forme, rédigée par un greffier ...
Donc, il est sage de notre part de laisser travailler les membres du C.E.S. dans la tranquillité, dans la sécurité et dans la sérénité.
la seule solution contre les voleurs tueurs menteurs frantay dj tgv f0ry vao2 fEzaorana = greve generale illimitee
Avec tout le respect que je vous dois, Mr le Procureur, la Justice que vous représentez, en son état actuel, ne mérite pas le respect. Du simple fait que la Justice se trouve parmi les secteurs les plus corrompus selon la perception des usagers (Transparency International 2013). Si nos chers magistrats et autres hommes de loi veulent redorer le blason de leur métier, il faudrait qu’ils fassent des mea culpa publics et un balayage profond en leur sein.
C’est seulement à ce prix qu’ils pourront espérer bénéficier du respect de la population et que celle dernière puisse lui accorder leur indépendance.
Désolé de DEVOIR apporter un correctif à votre affirmation car la justice
malgache « ne se trouve pas parmi les secteurs les plus corrompus » ;
C’EST LE SECTEUR LE PLUS CORROMPU DE TOUTE L’ADMINISTRATION
à Madagascar.
Devenu Avocat après une retraite bien méritée, M.RAHETLAH pense
peut-être qu’il est de son intérêt de prendre la défense de ses anciens
collègues pour gagner ses procès mais la réalité est là : 2 millions d’ariary
minimum pour un substitut et le même montant pour le juge qui va
rendre la décision sur une demande de mise en liberté provisoire !!
Quel montant donc pour des dossiers un peu plus importants !!
Et comment de ce fait avoir confiance en cette justice ???
Pauvres justiciables malgaches !! sollicitez le retour à la justice par le
TANGENA comme du temps de nos ancêtres, au moins, vous économiserez
de quoi vous procurer quelques provisions lorsque toutes les richesses du
pays auront été bradées par vos dirigeants sans foi ni loi !!
Pleure mon île adorée !!