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Editorial

Promesses et engagements !

jeudi 7 juin 2007 | RAW

Les yeux du monde sont aujourd’hui braqués sur l’Allemagne, plus précisément dans le village de Heiligendhamm, qui héberge le sommet du G8. D’autant que l’événement et ses déclinaisons ou ses corollaires ont déjà défrayé les chroniques.

Outre les dizaines de milliers d’euros englouties dans le système de sécurité pour le sommet et qui font soupirer les Ongs malgaches, la rigueur des fouilles auxquelles sont soumis les habitants de ce gros village, il y eut dans la cité mitoyenne, des accrochages des forces de l’ordre avec les alter-mondialistes et qui ont fait des milliers de blessés. La couverture médiatique n’est en tout cas pas étranger à cet intérêt pour le sommet.

En tout cas, le sommet n’aura pas volé cet intérêt car ce sont les plus puissants des chefs d’Etat de la planète qui se réunissent. Ces sont les plus grands actionnaires de la Banque mondiale et les plus grands créanciers du monde qui se rencontrent pour décider du sort de la planète. Et c’est bien du sort de la planète qu’il s’agit car la grande question à l’ordre du jour de ce sommet sera le réchauffement du climat et la réduction de l’émission de gaz à effets de serre. Un sujet qui est l’objet de grandes discussions entre pays inidustrialisés riches et les pays émergents comme on dit, dont la Chine et l’Inde.

Il faut en effet admettre avec la Banque mondiale que les comportements des pays riches ne sont pas toujours conformes avec leurs décisions. Un communiqué de la Banque mondiale fait constater que les pays du G8 n’ont pas respecté leurs engagements envers l’Afrique. Ils ont promis voici deux ans, le doublement du montant de l’aide à l’Afrique ; ils ont promis d’ouvrir de nouveaux marchés aux exportations africaines mais « l’assitance étrangère aux programmes de développement est pour l’essentiel demeurée stationnaire ». Sinon qu’elle a régressé si l’on se réfère aux estimations du rapport 2007 de la Banque mondiale sur le financement du développement dans le monde. Ce rapport souligne que les flux nets d’aide publique et de dette à destination des pays africains ont diminué, passant de 35,8 milliards de dollars en 2005 à 35,1 milliards de dollars en 2006.

Mme. Obliageli Ezekwesili, vice présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique est claire et nette : « Il s’agit moins de svoir si les partenaires africains tiennent leurs promesses que de définir si les riches pays industriels honorent les engagements audacieux qu’ils ont pris à Gleaneagles » en Écosse voici deux ans.

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