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Antananarivo | 17h44
 

Reportage

Carnet de voyagedes Etats-Unis

Professeur James Thurber

jeudi 29 mai 2008 | R. C.

Obama favori

James Thurber est un professeur américain, spécialiste de questions politiques, de la vie parlementaire US et des élections. Commentateur à ce titre dans divers médias, il n’hésite pas à prédire que « Barack Obama reste le favori de la présidentielle américaine de novembre 2008 » . « La tendance générale des sondages le prévoit », explique-t-il. Et d’ajouter que « le même phénomène a été vu lors des primaires américaines ou pendant près d’un an, Hillary Clinton a devancé son jeune rival pour finalement s’incliner devant le sénateur de l’Illinois ». « Ces sondages proviennent, précise-t-il, de l’institute Pollster, le plus sérieux et le plus influent aussi et non des autres organismes trop commercial pour être fiables ».

Retrait

L’autre résultat de ces tendances lourdes est « le fait que Barack Obama aura été celui qui a ramassé le plus d’argent sur l’internet pour financer sa campagne en devançant sur ce sujet Hillary Clinton et John MacCain, le candidat républicain ». Ce dernier est obligé de faire appel à George Bush pour animer des soirées de levée de fonds en sa faveur. Barack Obama a gagné plus de 30 millions de dollars tandis que Mac Cain 19 millions. Hillary Clinton est carrément endettée. Un magazine américain revèle hier que « le couple Clinton est sur le bord du divorce à cause précisément de la faillitte de la famille qui a perdu dans la bataille plus de 120 millions de dollars tirés dans le fonds personnel de l’ancien président ». « Hillary Clinton devra annoncer son retrait de la course à la Convention du parti démocrate le 10 juin à Denver », croit savoir J. Thurber.

« Médicare »

James Thurber prévoit également que « la campagne parlera d’économie et de la guerre en Irak ». « Quatre cinquième des familles américaines sont endettées et l’Etat lui-même vit largement au dessus de ses moyens. Le candidat républicain va essayer de réduire ces déficits du gouvernement en arrêtant les financements des projets sociaux et en protégeant encore plus le marché américain et en diminuant les impôts. Le candidat démocrate fera l’inverse en augmentant le taux de fiscalisation et en mettant en place un véritable système de sécurité social (Medicare) qui n’a jamais existé dans ce pays », explique longuement le spécialiste.

Au centre

À la question de savoir sur le « petit plus » qui pourra faire la différence, Thurber ressort un plat réchauffé : « cette élection comme celles d’avant se gagnera au centre car tous les prétendants sont déjà aux extrêmités possibles de leur électorat respectif ». Lequel des deux candidats arrivera à séduire et son électorat et le centre ? La réponse du Prof. ne se fait pas attendre : « Barack Obama car à l’image de sa précampagne avec Hillary Clinton, il n’est jamais allé à des extrêmes » . Ce qui, effectivement lui a fait gagner l’investiture démocrate ». Mais pas encore encore le suffrage de tous les Américains.

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Scènes de vie

Un grand carrefour du quartier de National Press Building (Washington).

Qu’est ce qui fait ressembler les Malgaches et les Américains ? Et bien, il s’agit du fait que les deux traversent les rues n’importe où et n’importe comment. Les Américains n’attendant jamais que les feux soient au rouge pour traverser, tout comme les Malgaches. Ils le font dès qu’aucun véhicule n’est à l’horizon. Contrairement aux Francais (piétons et chauffeurs) qui râlent dès qu’un piéton traverse la rue sans attendre. Mais la différence est que les rues américaines sont quatre fois plus larges que les rues d’Antananarivo.

Autre fait marquant : les automobilistes ici font aussi des demi- tours là où ils veulent. Une pratique impensable à Paris ou à Berlin. Du coup, personne ne réagit même la police qui regarde oisive et désabusée ces comportements dangereux pour les piétons et pour la circulation puisque les belles voitures américaines sont de taille énorme et sont toujours fabriquées en acier.

Vue partielle du desk du Foreign Press Center du National Press Building (Washington).

Tout le monde aux Etats-Unis (à l’exception des femmes au foyer) porte un badge. Voire deux ou trois pour les gens qui travaillent sur les chantiers. Dans les rues, au bureau, au café, dans les restaurants, ils portent fièrement souvent et obligatoirement, c’est sûr, un badge de reconnaissance. Sans cela, ils n’ont accès ni à leur lieu de travail, ni au parking, ni à la banque, ni au café.

Au restaurant, toutes les boissons même le vin sont abondamment « coupées » avec du glaçon. Un coca par exemple est arrosé d’un verre (pour une capsule de coca) de glaçon à tel point que la couleur de la boisson n’est plus reconnaissable. Pour éviter ces « douches froides », il faut prévenir les serveurs dès que vous êtes assis car leur habilité à verser les glaçons est phénoménale. On dirait qu’ils n’ont appris que ça dans leurs écoles de formation car ils sont vraiment étonnés quand un client, solvable de surcroît, demande un traitement différent.

Recueilli par R. C.

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