Les membres du Syndicat de l’administration pénitentiaire malagasy (SPAPM) dans tout Madagascar ont organisé durant ces deux derniers jours (9 et 10 janvier 2014), une réunion à leur siège sis à Faravohitra. Chaque région a été représentée par des délégués du personnel. Ils ont rencontré la presse ce vendredi 10 janvier pour rendre compte de leurs travaux. Une résolution a été élaborée sous forme de recommandations suite aux revendications qu’ils ont effectuées il y a quelques mois
Désiré Razafintsalama, président du SPAPM, a avancé que jusqu’à ce jour, seuls 10% de leurs revendications ont été réalisés par l’État. Ainsi ils ont renforcé leurs doléances afin d’améliorer leurs activités en tant que personnel d’administration pénitentiaire. Entre autres, les avancements, le système d’affectation du personnel qui depuis quelques années est devenu une « administration familiale » car les premiers responsables ne respecteraient pas les droits humains. Ce système n’est pas conforme aux procédures normales étant donné qu’il existe toujours des abus de pouvoir. Concernant toujours ce sujet, les membres du SPAPM sollicitent l’annulation d’une commission qui s’occupe des affectations du personnel car cette responsabilité n’appartient qu’au conseil supérieur de l’administration pénitentiaire.
Ils réclament également la répartition et l’affectation des nouveaux sortants de l’école des administrateurs pénitentiaires ainsi que la mise en œuvre de l’arrêté 2004-841. En outre, la désignation d’une personne à la tête de l’administration pénitentiaire doit répondre à plusieurs conditions à savoir, le leadership, la sincérité, l’intégrité, les performances ainsi que le savoir faire et l’expérience. Les hauts responsables du pouvoir notamment ceux du ministère de la Justice sont appelés à cesser les pressions et les abus de pouvoir.
Par ailleurs, ils ont également exigé de veiller sur les matériels et infrastructures pour les détenus. « Les détenus sont parfois obligés de marcher à pied pour aller au tribunal, faute de moyens », selon le président de ce syndicat. Les travaux relatifs aux aménagements des bâtiments pénitenciers et leurs extensions sont plus que nécessaires. Outre ces revendications, ils demandent au ministère des Finances et du Budget de veiller sur l’allègement de leurs impôts depuis le mois de septembre jusqu’au mois de novembre. Ceci faisait partie de leurs précédentes doléances sur l’égalité du traitement entre les pénitenciers et les forces armées. Le ministère ne l’a admis que le mois de décembre dernier, selon toujours leurs explications.
Malgré ces doléances, ils n’envisagent pas de procéder à des grèves ou des manifestations durant les trois prochains mois. Il s’agit tout simplement d’un appel lancé aux futures teneurs du pouvoir, ont-ils confirmé.
Recueilli par Haingo
Vos commentaires
Ce que je retiens des recommandations des « Agents » :
– "Les hauts responsables du POUVOIR (-de Transition-) notamment ceux du Ministère de la JUSTICE (-et de l’Intérieur-)-(-le même mouton de Panurge-) sont appelés à cesser les pressions et les abus du pouvoir.
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
– « Il faudrait supprimer toutes les prisons et remettre la pendule Malgache à zéro ».
Pour les crimes de sang , kidnapping d’enfants et détournements des biens-sociaux/corruption :
==« APPLIQUER LA PEINE DE MORT »==Point barre !
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com