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vendredi 20 juin 2025
Antananarivo | 19h01
 

Politique

Andry Rajoelina

« Nous ne céderons pas la gare routière »

lundi 1er septembre 2008 |  3421 visites 
« La commune ne cèdera rien ».

Selon nos sources, la gare routière d’Ampasampito va être retirée des mains de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), d’ici mardi. Face à cette annonce, le maire Andry Rajoelina affirme que « la commune ne cèdera rien ».

Madagascar Tribune : Pouvons-nous connaître vos réactions sur les pressions subies par la commune ces derniers temps ?

 Andry Rajoelina : Il y a deux problèmes qui pèsent sur la CUA en ce moment. Il y a le problème de la gare routière d’Ampasampito, d’une part, et les dettes de la commune, d’autre part. La vraie question qui devrait se poser, c’est : qui est à l’origine de ces problèmes ? La gare routière est comme toutes les infrastructures de la commune, il lui appartient de la gérer. Mais un ordre dictatorial est venu d’en haut pour nous enlever ce qui nous revient de droit. Alors, nous vous affirmons que nous ne cèderons pas la gestion de la Gare Routière Ampasampito.

Et pour ce qui est des dettes, qu’avez-vous à dire ?

 Les dettes que le pouvoir central nous réclame aujourd’hui date de 1980. Les autres maires successifs de la capitale n’ont pas su l’existence de ces dettes. Et elles n’ont pas été évoquées lors des passations de services entre mon prédécesseur et moi. Nous craignons qu’il y ait encore d’autres dettes cachées ou introuvables quelque part. Nous craignons fort que d’autres dettes vont surgir de nulle part, d’ici peu.

On vous accuse d’être mêlé à l’opposition, avez-vous aussi des réactions sur ce sujet ?

 Je me demande pourquoi un problème technique devient un problème politique. La Commune et le ministère des Transports ont déjà conclu un accord de compromis le 03 juillet, et le lendemain, c’était la débâcle totale. Le président d’une coopérative a fait usage de son statut de membre d’un parti politique pour saisir le président de la République. J’affirme aussi que je ne suis ni du côté de l’opposition, ni du côté du pouvoir. Lors de la campagne de l’élection municipale, un tel dénigrement a déjà été lancé. Il a été dit que j’étais de connivence avec Pierrot Rajaonarivelo. Vous voyez maintenant que je ne suis du côté de personne.

Recueilli par Manjakahery Tsiresena

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