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Tourisme

Nosy-be mérite t-elle encore d’être une destination touristique ?

jeudi 31 mai 2007 | Daddy R.

Selon L’Office Régionale du Tourisme • Le nombre des toursites est passé du simple au double en deux ans

Un joyau qui fait rêver ceux qui y entre.Andilana Beach.

Face aux différents problèmes que font face la ville de Nosy-be, le nombre de touristes ont quand même pu passer du simple au double de 2004 à 2006. L’objectif est d’atteindre 75 000 en 2008. Un nombre qui nécessite près de 2000 chambres.

Selon Michel Ramasy, Directeur de l’Office Régionale du Tourisme à Nosy-be, le problème se situe au niveau de la communication. Que ce soit entre les opérateurs et la Jirama ou entre cette société d’énergie et l’Etat. Mais bien sûr, le premier victime est toujours la population et les opérateurs locales également.

« Quoi qu’il en soit, cette situation na pas d’impact direct à l’arrivée des touristes. Ce sont les infrastuctures qui sont en difficultés. Et même si les opérateurs sont prêts à investir plus, il n’y a pas d’assurance quand à l’avenir de la situation économique du pays », a continué ce numéro un du tourisme à Nosy-be.

A noter que les ressources financières de l’Office du Toursime restent les vignettes touristiques. « A l’heure actuelle, l’Hotel Andilana est le complexe qui paie le plus cher dans notre caisse » a réitéré le directeur régional en toute sincérité. Près de 70 millions Ar sont introduits dans la caisse de l’ofiice pendant l’année.

Pour l’instant, un touriste reste 4 à 6 jours à Nosy-be. Et actuellement, une trentaine de sites ne sont pas encore exploités pour leur donner plus de satisfaction. Par rapport à la qualification des sites, une mise à jour est necessaire afin de donner un meilleur service.


Yves Ernest, Maire de Nosy-be • Le délestage sera résolu bientôt

La version du numéro un de la ville de Nosy-be a été claire quant à la solution proposée par la Commune afin de faire face au déléstage.

« On a déjà pris notre responsabilité afin de servir la population. La preuve, si le moteur est tombé en panne, celui-ci est maintenant fonctionnel. c’est ce qu’on a pu faire de notre côté », a réitéré le Maure de la ville.

Il est normal si les moteurs sont en panne car ces derniers ont 52 ans, 38 ans et le petit a 12 ans. Des moteurs qui n’ont jamais eu d’entretien normal depuis leur installation à Nosy-be.

Actuellement, la Jirama est sur le point de construire un nouveau central qui va accueillir un moteur de 1000 Kva dont le permis de construire est déjà délivré par la Commune.

Quand aux autres infrastructures, telles routes et adduction d’eau, presque tous les travaux y afférents sont en cours.

Pour la route, près de 30 km sont en cours de chantier. La somme de 20 milliards d’Ariary est prête pour les travaux de réhabilitation des routes de desserte de la ville. Et 17 milliards sont accrédités pour les travaux de réhabilitation de la voirie urbaine et assainissement de la ville. Des chiffres qui confirment que la ville de Nosy-be entre dans le cadre du lancement du projet PIC. Sans parler de l’adduction d’eau qui est également en cours de réalisation.

L’on se demande si une prochaine mandant n’est-elle pas nécessaire pour l’actuel maire afin de terminer tous ces projets sinon ces derniers seront tombés à l’eau.


Hôtel Andilana Beach de SMTH • De nouvelles infrastructures d’une valeur de 40 millions d’Euros

Pour l’instant, ce complexe hotelier reste un bijou qui fait le fleuron de l’île aux parfums. Avec une réhabilitation qui a coûté près de 400 000 Euros, Andilana Beach est prêt à accueillir 4000 clients à partir de ce mois de Juin avec la participation d’Alpitour.

Depuis le mois de février, Andilana s’est vu offert une nouvelle façade avec les travaux ainsi que les aménagements qui s’y sont tenus. « Tout a été rénové et refait selon les normes et on a investi près de 400 000 euros afin de donner satisfaction à nos clients », a réitéré Marco Aiolfi, General Manager de ce complexe hôtelier.

Une infrastructure qui donne un emploi à près de 350 personnes, Andilana est ce joyau qui est implanté tout au fond de l’île. 80% de son personnel sont issus de Nosy-be même et la société a procédé à une augmentation de 20% de leur salaire depuis sa réouverture. « On ose dire que le salaire minimum qu’on a imposé est de 100 000 Ar », a continué ce premier responsable de Andilana Beach.

Investissement sur tous les fronts

Si l’actuel complexe hotelier est établi sur une surface de 16 ha et abrite 205 chambres pouvant accueillir jusqu’à 450 clients, le prochain projet va s’étaler sur 70 ha. « Le coût de cet investissement va atteindre les 40 millions d’Euros et un centre commercial ainsi qu’un terrain de Golf figure dans ce projet », a souligné Marco Aiolfi. Les premières maisons témoins sont déjà érigées en haut du terrain mais on attend la fin du terassement.

A noter que la famille Aiolfi, d’origine italien, a été toujours dans la grande distribution et le coup de foudre pour Madagascar est arrivé comme une coup de baguette magique. Mais depuis, la famille n’a plus voulu quitter le pays et a essayé de donner une autre image à cette destination tant demandée. D’où l’idée de faire venir des médecins d’Italie pour donner des soins gratuits à la populattion pendant quelques jours. Mais d’autres projets sont encore en cours de négociations. Concernant le problème engendré par le délestage, à ce premier responsable d’affirmer que depuis l’existence de ce phénomène, le complexe a dû faire appel à d’autres sources d’énergie. Un groupe électrogène de 1000 Kva qui coûte 185 000 euro alimente tout Andilana actuellement. Si un autre plus petit a été installé en cas de coupure, le nouveau qui est plus grand consomme près de 35 000l /mois depuis 3 mois maintenant. Et on peut imaginer le coût que devait faire face l’hôtel pour son fonctionnement.

A noter que les chambres d’Andilana sont gérées entièrement par Alpitour, un tour opérator qui occupe la première place en Italie et la troisième place en Europe. Ce tour opérator met 2 fréquences de vol par semaine en partance de Rome et de Milan à la dispositon de ses clients, à destination de Nosy-be.

« A la déccouverte du vrai paradis ».

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