Un taxi-be « 119 » reliant 67 Ha et Ankatso ne disposait ni d’une licence l’autorisant à faire du transport en commun ni d’une carte de visite technique, alors qu’il travaillait tous les jours. La police de la route et les agents du centre de visite technique a découvert ces défauts de papiers, mercredi dernier à Ankatso. Le taxi-be est actuellement en fourrière. Outre les amendes correspondant à cette infraction, le retrait du permis du chauffeur a été également effectué par les forces de l’ordre.
Un taxi-be « 199 » desservant la ligne reliant Soavimasoandro à Tanjombato, au cours d’un contrôle inopiné devant la société Henri Fraise, à Ankorondrano hier vers 10h du matin, a dû rembourser les frais des voyageurs. Les agents de la sécurité routière ont constaté que le véhicule produisait une fumée excessive. Ses phares étaient également défaillants et il ne disposait pas de bandes retro-réfléchissantes. Après notification de la contravention, le chauffeur a été sommé d’effectuer les réparations nécessaires pour que son véhicule puisse reprendre du service.
Un camion servant au transport de briques à Ambohitrimanjaka a également fait l’objet d’un contrôle inopiné, à Ankorondrano, hier matin. Une fumée noire portant atteinte à l’environnement et à la santé s’est dégagée de l’échappement de ce camion, sans parler du mauvais état des pneumatiques et de la carrosserie. Franck, le chauffeur de ce camion a déclaré qu’il aurait dû effectuer un entretien de la voiture une fois par mois, mais le montant de la réparation est tel qu’il ne peut pas le faire régulièrement. Autrement dit, le pouvoir d’achat ne permet pas au propriétaire de respecter les règles de la maintenance. « Les recettes journalières tournent autour d’Ar 40.000 alors que le coût d’un pneu s’élève à Ar 435.000. Il y a même des moments où nous ne gagnons pas un sou », a fait savoir notre interlocuteur.
Recueilli par Nivo T. A.
